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29 mai 2026

1 Jean 4.12-21

Pour essayer d’entrer en contact avec la divinité, les hommes ont mis en place toutes sortes de rites qui parfois sont d’une grande complexité et demandent une quantité considérable de ressources. Mais pour ceux qui choisissent de placer leur foi en Jésus-Christ, Dieu descend de son trône et vient habiter au milieu d’eux.

Je continue maintenant de lire dans le chapitre quatre de la première épître de Jean.

Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous et son amour se manifeste pleinement parmi nous. Voici comment nous savons que nous demeurons en lui (Dieu) et qu’il demeure en nous : c’est par son Esprit qu’il nous a donné (1Jean 4.12-13).

Le Dieu que personne ne peut voir s’est dévoilé et révélé en Jésus son Fils. Dans son évangile, Jean écrit :

Personne n’a jamais vu Dieu : Dieu, le Fils unique qui vit dans l’intimité du Père, nous l’a révélé (Jean 1.18).

En effet, Jésus a manifesté les principaux attributs de Dieu comme son amour, sa compassion, sa sainteté et sa justice. En écoutant l’enseignement de Jésus, on apprend à connaître Dieu, on sait ce qu’il pense et ce qu’il considère important dans nos vies. Il nous dit par exemple que la poursuite de l’argent et des plaisirs est une fausse piste qui ne mène nulle part sinon à la perdition. Par contre, la recherche de la droiture et de la justice, c’est-à-dire la pratique de la compassion envers tous les hommes et surtout envers les frères et sœurs dans la foi, est une valeur qui est chère à Dieu.

On sait aussi comment Dieu réagit devant les souffrances humaines et devant la mort puisque Jésus a pleuré devant la tombe de Lazare (Jean 11.35) ; on connaît son attitude face aux enfants parce que Jésus les a pris dans ses bras (Matthieu 10.16).

Cependant, comme Jésus s’était enfermé dans un corps humain, nul n’a vu sa gloire sauf Pierre Jacques et Jean au moment de sa transfiguration, où dans l’évangile selon Matthieu on lit de Jésus que :

Son visage se mit à resplendir comme le soleil ; ses vêtements prirent une blancheur éclatante, aussi éblouissante que la lumière (Matthieu 17.2).

Mais même à ce moment-là, les disciples n’ont vu qu’une gloire partielle et contenue, sinon ils auraient été terrassés sur place.

Il y a presque deux mille ans, Dieu a révélé son amour en Jésus, par sa vie et son sacrifice sur la croix, mais comme il n’est plus visiblement présent pour révéler l’amour de Dieu, il a recours à ses fidèles, et c’est leur amour les uns pour les autres et pour les hommes en général qui doit manifester l’amour de Dieu.

Le discours de Jean sur l’amour le conduit à dire : « Voici comment nous savons que nous demeurons en lui (Dieu) et qu’il demeure en nous : c’est par son Esprit qu’il nous a donné » parce que aujourd’hui, Dieu se révèle essentiellement par l’action du Saint-Esprit dans l’Église et dans les croyants qui, grâce à lui, entrent en relation avec Dieu et ont une vie transformée.

Le dernier dirigeant chinois qui a dit être chrétien fut Chiang Kai-shek. L’était-il vraiment, nul ne le sait. Par contre, sa femme elle, était vraiment chrétienne. Dans la première moitié du 20e siècle, un commentateur biblique (H.A. Ironside) raconte l’histoire suivante :

Un jour, Chiang Kai-shek va voir sa femme et lui dit : « Je ne peux pas comprendre ces chrétiens. Ils ont été traités d’une manière abominable ; on leur a volé leurs biens, on les a battus, beaucoup ont été mis à mort, on les a persécutés sans pitié et pourtant jamais on n’en voit un qui cherche à se venger. Et chaque fois qu’ils peuvent être d’une quelconque aide au peuple chinois, ils sont prêts à le faire ; je ne les comprends pas ». « Eh bien, répondit sa femme, ce que tu vois est l’essence même du christianisme. Ils agissent ainsi parce qu’ils sont chrétiens » (tiré de « The espistles of John » by H.A. Ironside).

En effet, c’est par l’action du Saint-Esprit dans leur vie que les croyants comprennent l’amour de Dieu et désirent le partager avec leurs contemporains. Cet amour les pousse à aimer leurs frères mais aussi leurs ennemis.

Jean n’est pas le seul auteur sacré à parler de l’amour de Dieu, dans son épître aux Romains, Paul écrit :

Dieu a versé son amour dans nos cœurs par l’Esprit Saint qu’il nous a donné (Romains 5.5).

Quand un croyant obéit aux sollicitations de sa nouvelle nature, il aime spontanément. Ainsi, si les membres d’un couple chrétien se soumettent à Jésus-Christ, ils auront en eux l’amour de Dieu qui est bien plus fort que l’amour conjugal, ce qui fait qu’ils ne s’engageront pas dans des luttes pour le pouvoir et des discussions stériles pour s’assurer que la femme est bien soumise à son mari et que ce dernier est bien le maître chez lui. Aux Éphésiens, l’apôtre Paul écrit :

Maris, que chacun de vous aime sa femme comme le Christ a aimé l’Église : il a donné sa vie pour elle (Éphésiens 5.25).

Si le mari aime sa femme au point d’être prêt à donner sa vie pour elle, il ne sera pas difficile à l’épouse de respecter son mari et d’accepter ses décisions concernant la famille. Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas nécessaire d’entretenir la flamme de l’amour conjugal surtout par les temps qui courent où les tentations sont partout présentes. Il faut profiter de toutes les opportunités offertes par le calendrier pour raviver cette flamme.

La présence du Saint-Esprit dans la vie d’un enfant de Dieu se manifeste par son amour à l’égard des autres et par sa foi inébranlable en Jésus-Christ. Mais quelqu’un dira : « Tu as bien de la chance d’avoir la foi ». Eh bien c’est vrai, la foi n’est pas donnée à tout le monde. Étant donné que le non-croyant est spirituellement mort (Éphésiens 2.1, 5), il lui est impossible de venir à Dieu de sa propre volonté. La foi qui sauve n’est possible que parce que Dieu l’accorde (Éphésiens 2.8).

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

sept. 25 2023

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