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17 févr. 2026

1 Pierre 2.11-25

Les cantiques ne sont pas de vieilles reliques d’une époque moyenâgeuse révolue ; ils portent un message à l’épreuve du temps. Celui auquel je pense exprime la reconnaissance des élus par ces mots :

Lorsque mon âme, Ô mon Sauveur, Contemple tes bienfaits, Voyant de ses péchés l’horreur, Elle chante tes hauts faits (cité par MacArthur 1Pierre 2.10).

Dans tous les pays, l’étranger est un peu comme le cheveu sur la soupe ; il ne fait pas partie de la soupe, mais y a été parachuté là par on ne sait quoi. Tout ce qui est différent ou non conformiste fait tache et l’étranger fait peur. Bien que les fidèles à Jésus-Christ vivent dans ce monde, ils s’y sentent étrangers parce que les valeurs de leur culture sont presque toujours contraires à celles de la Parole de Dieu.

Je continue de lire dans le chapitre deux de la première épître de Pierre.

Bien-aimés, vous êtes dans ce monde comme des étrangers, des voyageurs de passage ; c’est pourquoi je vous le demande : retenez-vous de céder aux convoitises de la chair et aux mauvais désirs car ils font la guerre à l’âme (1Pierre 2.11 ; Autre).

Pierre appelle ses lecteurs « bien-aimés », parce qu’ils le sont par lui et par Dieu. À cause de l’amour qu’il a pour eux, Pierre se sent tout à fait libre d’exhorter ses lecteurs à vivre d’une manière digne de leur appel.

Le mot « chair » n’est pas synonyme de « physique » mais doit être pris dans son sens éthique (comparez Galates 5.19 s.). Les « convoitises de la chair » sont les pulsions mauvaises communes à l’homme. À cause de leur ancienne nature toujours bien présente et active, les croyants sont tentés par le mal comme n’importe quel être humain (Galates 5.19-21), cependant, comme Dieu les a régénérés et leur a donné une nouvelle nature et une nouvelle disposition d’esprit, s’ils se soumettent à l’action du Saint-Esprit et s’ils choisissent d’obéir à l’enseignement des Écritures, ils ont la force nécessaire pour résister à l’attrait du monde, du péché et pour faire la volonté de Dieu.

Pierre rappelle à ses lecteurs qu’ils ne font que passer sur cette terre et donc qu’ils ne font pas partie du système de ce monde. Dans sa première épître, l’apôtre Jean écrit :

N’aimez pas le monde ni rien de ce qui fait partie de ce monde. […] En effet, tout ce qui fait partie du monde : les mauvais désirs qui animent l’homme livré à lui-même, la soif de posséder ce qui attire les regards, et l’orgueil qu’inspirent les biens matériels, tout cela ne vient pas du Père, mais du monde. Or le monde passe avec tous ses attraits, mais celui qui accomplit la volonté de Dieu demeure éternellement (1Jean 2.15-17 ; comparez Philippiens 3.20 ; Hébreux 13.14 ; 11.13-16 ; 2Corinthiens 6.16-17).

Les lecteurs de Pierre sont dits « bien-aimés » mais aussi des « étrangers » (paroikous), un mot qui veut littéralement dire : « à côté de la maison » et qui désigne les résidents temporaires.

La guerre que « les convoitises de la chair et les mauvais désirs » livrent à l’âme n’est pas une simple escarmouche mais une campagne de longue haleine, et comme elle a lieu à l’intérieur de soi, on peut dire qu’il s’agit d’une guerre civile. Le croyant doit s’abstenir des convoitises non seulement pour sa propre santé spirituelle, mais aussi pour maintenir un témoignage efficace devant les incrédules.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

déc. 08 2023

Émission du jour | 1 Chroniques 16.23 – 17.15

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