- Chemins de vie
- Émissions
- 1 Thessaloniciens
- 1 Thessaloniciens 3.11 – 4.2
1 Thessaloniciens 3.11 – 4.2
Je me suis trouvé plusieurs fois dans des situations où je ne pouvais absolument et strictement rien faire ; j’étais dans une impasse, et aucune issue en vue. Il ne s’agit pas forcément d’une circonstance grave, mais d’un mur qui m’empêche d’avancer et de réaliser mes projets. En de telles situations, celui qui a confiance en Dieu peut et doit s’adresser à lui, car lui n’est jamais pris de court, jamais sans solution. Mais bien entendu, il faut que la requête soit conforme à sa volonté.
Je continue de lire dans le troisième chapitre de la première épître de Paul aux Thessaloniciens.
Que Dieu notre Père lui-même et notre Seigneur Jésus aplanissent notre chemin jusqu’à vous (1 Thessaloniciens 3.11).
Il faut remarquer que d’une part, Jésus est associé à l’action du Père, et d’autre part, en grec le verbe « aplanir » est au singulier comme si le sujet du verbe était unique alors qu’il s’agit du Père et du Fils.
Paul a déjà prié disant : « nuit et jour, nous demandons à Dieu avec instance de nous accorder de vous revoir et de compléter ce qui manque à votre foi » (1 Thessaloniciens 3.10). Il veut absolument retourner à Thessalonique afin de poursuivre l’enseignement qu’il a commencé et qu’il a dû interrompre brusquement suite à une persécution. Il a à cœur de compléter la connaissance des croyants sur la personne de Dieu, afin qu’ils aient davantage confiance en lui et obéissent à toute sa volonté. Dans sa première épître, Pierre écrit :
Comme des enfants nouveau-nés, désirez ardemment le lait pur de la Parole, afin qu’il vous fasse grandir en vue du salut, puisque, comme dit l’Écriture, vous avez goûté combien le Seigneur est bon (1 Pierre 2.2-3).
Paul prie donc Dieu d’aplanir son chemin afin qu’il puisse réaliser son projet, mais jusqu’à présent Satan lui met les bâtons dans les roues, l’empêchant de satisfaire son désir. Il a donc besoin d’une l’intervention divine.
Les préceptes et les promesses des Écritures sont les fenêtres par lesquelles les croyants peuvent voir Dieu et sa gloire, et comprendre sa volonté, que Paul définit dans son épître aux Romains comme : « ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait » (Romains 12.2). Dans la mesure où je conforme mon comportement à l’enseignement de la Parole de Dieu, je progresse dans ma vie spirituelle.
À notre connaissance, Paul n’est jamais retourné à Thessalonique, néanmoins son désir de voir ces croyants croître dans la foi s’est réalisé puisqu’au tout début de sa seconde épître aux Thessaloniciens, il écrit :
Nous devons toujours remercier Dieu à votre sujet, frères, et il est juste que nous le fassions. En effet, votre foi fait de magnifiques progrès et, en chacun de vous, l’amour que vous vous portez les uns aux autres ne cesse d’augmenter (2 Thessaloniciens 1.3).
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.