- Chemins de vie
- Émissions
- 1 Timothée
- 1 Timothée 1.1-2
1 Timothée 1.1-2
Dans son ouvrage : « Mes pensées », Montesquieu écrit :
Quand on veut gouverner les hommes, il ne faut pas les chasser devant soi ; il faut les faire suivre.
A priori, cette pensée semble sublime mais il faut toujours se méfier des affirmations catégoriques à l’emporte-pièces. J’aimerais bien pouvoir diviser tous les domaines de la vie en noir ou blanc et posséder un petit pense-bête qui a réponse à tout, mais le plus souvent, on baigne dans le gris, le flou artistique ; les solutions aux problèmes qui se posent à nous coulent rarement de source, et nos décisions sont le plus souvent neutres et grises, ni bien ni mal.
L’apôtre Paul est un conducteur d’hommes hors pair et pourtant il ne se conforme pas à la brillante affirmation de Montesquieu car il chasse les hommes devant lui, les hérétiques en particulier, et il fait en sorte que d’autres, ceux qui sont disciples de Jésus-Christ, le suivent. Paul apparaît comme un homme ordinaire qui ne paie pas de mine ; un auteur du second siècle le décrit plutôt petit (c’est ce que « Paul » veut dire), la tête dégarnie, les jambes arquées, les sourcils qui se touchent, le nez en crochet, mais en bonne forme physique et très affable. Cet auteur écrit aussi : « Tantôt il ressemblait à un homme, tantôt il avait le visage d’un ange ». Et certains de ses adversaires disent de lui :
Ses lettres sont sévères et fortes ; mais, présent en personne, il est faible, et sa parole est méprisable (2 Corinthiens 10.10).
Quelle que soit l’apparence physique de Paul, son envergure spirituelle est immense et insurpassable, car par lui que la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ s’est répandu dans le monde païen de l’Empire romain.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.