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21 déc. 2023

2 Chroniques 5.10 – 6.42

Lorsque quelqu’un a la chance d’avoir un objet précieux, généralement, il le met dans un coffre-fort. Traditionnellement, toutes les banques en ont au moins un et c’est là qu’elles entassent les grosses liasses de billets et quelques fois aussi des lingots d’or ainsi que d’autres objets de valeur. La nation d’Israël possédait un Coffre en bois revêtu d’or qui avait pour nom « l’Arche de l’alliance ». Muni d’un couvercle appelé « propitiatoire », il était particulièrement précieux parce qu’il représentait la présence de l’Éternel et son trône sur terre. Pendant longtemps, ce meuble sacré a logé sous une simple tente de toile appelée « Tabernacle ». Le premier fut construit dans le désert par Moïse et le second à Gabaon par David. Et puis un beau jour, le roi David l’a amené dans Jérusalem sa capitale avec l’intention de construire un bâtiment en dur pour le loger. Mais au final, c’est son fils Salomon qui a érigé le Temple qui porte son nom. À l’extérieur du Sanctuaire et devant l’entrée du Lieu saint se trouve un immense autel de bronze sur lequel ont lieu des sacrifices perpétuels tous les jours de l’année, au minimum un holocauste le matin et un autre le soir. Pour les fêtes et autres célébrations qui ponctuent le calendrier juif, c’est par centaines qu’on immole des animaux, mais ils sont alors mangés. De plus, une fois l’an, pour le Iom Kippour ou Jour des expiations aussi appelé Jour du Grand Pardon, le grand-prêtre entre dans le Lieu très saint pour enduire le couvercle du coffre, le propitiatoire, avec du sang frais d’un taureau puis d’un bouc égorgés (Lévitique 16), afin d’obtenir la rémission des péchés du peuple. Ce coffre ou Arche de l’alliance préfigurait Jésus-Christ qui devait venir en tant qu’Agneau de Dieu pour s’offrir lui-même une fois pour toutes en sacrifice pour les péchés du monde. En versant son sang sur la croix, le Christ a satisfait la justice parfaite et absolue de l’Éternel. Dieu est dorénavant en paix avec tous ceux qui se confient en Jésus. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :

C’est chaque année que le grand-prêtre pénètre dans le sanctuaire avec du sang qui n’est pas le sien ; mais le Christ, lui, n’y est pas entré pour s’offrir plusieurs fois en sacrifice. Non, il est apparu une seule fois, à la fin des temps, pour ôter les péchés par son sacrifice. Et comme le sort de tout homme est de mourir une seule fois — après quoi il est jugé par Dieu — de même, le Christ s’est offert une seule fois en sacrifice pour porter les péchés de beaucoup d’hommes. Et il viendra une seconde fois, non plus pour ôter les péchés, mais pour sauver ceux qui attendent de lui leur salut (Hébreux 9.25-28).

Ce passage est de la plus haute importance. Jésus est venu sur terre une première fois pour porter mes fautes sur la croix. Dans la mesure où je place ma confiance en lui, il reviendra une deuxième fois, le jour de ma mort, pour me chercher, me soustraire au jugement, m’accorder la vie éternelle et pour m’emmener avec lui dans son ciel. Il a lui-même dit : Personne ne va au Père sans passer par moi (Jean 14.6). L’apôtre Pierre exprime la même idée quand il écrit :

C’est en Jésus-Christ seul que se trouve le salut. Dans le monde entier, Dieu n’a jamais donné le nom d’aucun autre homme par lequel nous devions être sauvés (Actes 4.12).

À la veille de sa mise à mort, Jésus a partagé le repas de la Pâque juive avec ses disciples; c’est à ce moment là qu’il leur a dit ces paroles que je trouve particulièrement réconfortantes :

Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de demeures ; je vais vous préparer une place. Lorsque je vous aurai préparé une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que vous soyez, vous aussi, là où je suis (Jean 14.2-3).

Le Nouveau Testament décrit un peu le royaume des cieux où tous ceux qui ont placé leur confiance en Jésus passeront l’éternité. Je lis deux passages : le premier de l’apôtre Paul aux Thessaloniciens et le second de l’Apocalypse de Jean :

Au signal donné, [..], le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts unis au Christ ressusciteront les premiers. Ensuite, nous qui serons restés en vie à ce moment-là, nous serons enlevés ensemble avec eux, dans les nuées, pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons pour toujours avec le Seigneur. Voici la Tente de Dieu avec les hommes. Il habitera avec eux ; ils seront ses peuples et lui, Dieu avec eux, sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux. La mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil, ni plainte, ni souffrance. Car ce qui était autrefois a définitivement disparu (Apocalypse 21.3-4).

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

sept. 22 2023

Émission du jour | 2 Rois 1.1 – 2.24

Dieu enlève Elie au ciel ; Elisée lui succède

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