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- 2 Corinthiens 5.10-15
2 Corinthiens 5.10-15
Un jour sur le boulevard de ceinture de Lyon, j’ai eu un accident qui était de ma faute. C’est sûr qu’il y avait des circonstances atténuantes, il pleuvait, la chaussée était glissante, mais il n’empêche que j’ai reçu une convocation pour aller au tribunal et je me suis retrouvé au banc des accusés. Tous ceux qui passent en justice le sont pour leur malheur ; d’ailleurs, plusieurs expressions imagées l’expriment bien. Ainsi, on dit : « être poursuivis ou traînés en justice, avoir des démêlés avec la justice ». Nous sommes tous censés être égaux devant la loi, et c’est la raison pour laquelle « La justice » est personnifiée les yeux bandés afin de ne pas se laisser influencer par les apparences. Si effectivement sur terre les hommes essaient plus ou moins d’être équitables, à combien plus forte raison « La justice » qui est administrée là-haut dans les cieux par le Juge suprême est-elle parfaite, tranchante et absolue.
Tôt ou tard, chacun d’entre nous sera appelé à rendre des comptes devant le tribunal céleste, mais pas forcément à la barre des accusés. En effet, vis à vis de Dieu, la différence est comme le jour et la nuit entre un chrétien au sens biblique du terme, et un non-croyant. Selon la définition donnée par les Écritures, un vrai croyant est un enfant de Dieu et il a reçu la vie éternelle après avoir mis sa confiance en Jésus. Parce que le Christ a donné sa vie en rançon pour moi, j’ai reçu le pardon de mes fautes et acquis une position de juste devant mon Créateur. Je suis loin, très loin d’être parfait, et pourtant, je le suis quand même aux yeux de Dieu parce qu’il me voit uni à son Fils et revêtu de sa justice. Cela dit, je suis exhorté à faire tout mon possible pour lui être agréable dans toute ma conduite, car un jour, et comme je l’ai dit, je serai appelé à la barre céleste pour être évalué et examiné sous toutes les coutures, mais non pour être accusé, et la nuance est de taille.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.