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2 Pierre 2.10-15
Quand j’allais au catéchisme, le prêtre nous disait qu’il existe deux sortes de péchés, les mortels et les véniels. S’il est vrai qu’il existe une différence de gravité entre les fautes, les Écritures enseignent que la plus petite désobéissance enfreint la loi de Dieu et mérite d’être punie. Cependant, les péchés ne produisent pas tous le même poids de culpabilité et certaines personnes seront jugées plus sévèrement que d’autres. Je continue maintenant de lire dans le chapitre deux de la seconde épître de Pierre.
Le Seigneur punira tout particulièrement ceux qui, par appétit pour la souillure, recherchent les plaisirs charnels et méprisent l’autorité du Seigneur (2Pierre 2.10 a ; Autre).
Pierre rappelle l’une des caractéristiques principales des imposteurs religieux : ils aiment ce qui est vulgaire, ce qui tient du vice et ils s’abandonnent allègrement et sans retenue à leurs instincts corrompus, et en plus, ils s’en vantent prétextant qu’ils sont libres.
Ces enseignants de malheur ont un « appétit pour la souillure », un mot qui a donné « miasme » en français, et qui décrit une émanation putride qui provient de substances en décomposition. Ce n’est pas très sain. De plus, ces imposteurs religieux « méprisent l’autorité du Seigneur », non pas ouvertement puisqu’ils s’identifient superficiellement à lui, mais par leurs actions et parce qu’ils refusent de se soumettre à lui.
Les trois illustrations historiques précédentes que Pierre a données prouvent que Dieu ne laisse pas impunis ceux qui s’opposent à lui ce qui inclut bien évidemment les faux docteurs (2Thessaloniciens 1.8-9).
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.