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16 mai 2025

2 Thessaloniciens 2.7-17

Les évolutionnistes transformistes qui essaient d’expliquer notre univers comme étant le résultat de phénomènes naturels, disent aussi que la lutte pour la vie et la survivance du plus apte sont un mal nécessaire. En réalité, le mal a un nom propre : Satan, et son modus operandi est : « la loi du plus fort est toujours la meilleure ».

Je continue de lire dans le chapitre deux de la seconde épître de l’apôtre Paul aux Thessaloniciens.

Car la puissance mystérieuse de la révolte contre Dieu est déjà à l’œuvre ; mais il suffira que celui qui le retient jusqu’à présent soit écarté pour qu’alors paraisse l’homme de la révolte (2 Thessaloniciens 2.7-8 a).

Le mot pour « mystérieuse » décrit quelque chose qui est secret. Par exemple, la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu en Jésus-Christ est la révélation d’un mystère enveloppé de silence aux siècles éternels, mais aujourd’hui dévoilé (comparez Romains 8.25 ; JER).

Le mal sous toutes ses formes est présent dans le monde depuis que l’Éternel a maudit nos premiers parents après qu’ils se soient rebellés contre lui. Dans son évangile, Matthieu rapporte que dans une parabole, Jésus a décrit la situation actuelle du monde selon la perspective spirituelle. Il a dit :

Il en est du royaume des cieux comme d’un homme qui avait semé du bon grain dans son champ. Pendant que tout le monde dormait, son ennemi sema une mauvaise herbe au milieu du blé, puis s’en alla. Quand le blé eut poussé et produit des épis, on vit aussi paraître la mauvaise herbe (Matthieu 13.24-26).

La Bonne Nouvelle et l’esprit de rébellion contre Dieu et Jésus croissent ensemble. Cependant, bien que l’esprit d’iniquité est partout autour de nous, il demeure toujours un mystère parce qu’il ne s’est pas encore manifesté dans toute sa force et son horreur ; le péché et la révolte contre Dieu sont encore restreints, harnachés peut-on presque dire, mais quand celui qui les retient sera écarté, alors, l’Antichrist, « l’homme de la révolte », littéralement « celui qui est sans loi », prendra le devant de la scène et aura la voie libre. Il mettra le comble à la rébellion de l’homme contre Dieu en commettant le blasphème suprême, en usurpant la place que le Père a réservée à son Fils, et en se proclamant lui-même Dieu. De plus, selon un passage du livre de l’Apocalypse, le monde subira une arrivée massive de démons (comparez Apocalypse 9.1-19).

Celui qui retient l’Antichrist n’est pas nommé. Comme c’est un pronom masculin, la plupart des commentateurs pensent qu’il s’agit du Saint-Esprit que Jésus avait promis d’envoyer à ses disciples une fois que lui serait retourné dans les cieux (Jean 14.26 ; 15.26 ; 16.13). Or, dans l’évangile selon Jean, en parlant du Saint-Esprit, le Seigneur a utilisé un pronom masculin comme Paul, alors qu’en grec le mot « esprit » est neutre. Cette subtilité grammaticale ne pouvant pas être rendue en français, je l’ai expliquée.

Sur terre, seul le Saint-Esprit a la puissance de contenir le mal et le péché. Jésus a dit de lui :

Quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement (Jean 16.8).

Après l’Enlèvement de l’Église, le Saint-Esprit sera toujours présent sur terre, mais sa mission sera différente et son action limitée, cependant, il continuera à restreindre la puissance du mal jusqu’au milieu des 7 années de la Tribulation. Mais ensuite, il permettra aux enfers de se déchaîner, au sens littéral et figuré. Ce sera un peu comme quand un barrage cède et qu’une immense masse d’eau se jette subitement dans la rivière qui sort de son lit et crée une inondation dévastatrice.

Une fois le Saint-Esprit écarté de son chemin, le diable contrôlera l’Antichrist qui accomplira sa volonté tout comme Jésus a fait la volonté de son Père. Cet « homme de la révolte » est très intelligent et le plus charismatique des politiciens que la terre a jamais portés.

Jusqu’à présent en ce monde, Satan entretient un esprit de rébellion contre Jésus-Christ, mais il est frustré parce que le Saint-Esprit le tient au bout d’une laisse qui limite l’étendue du mal qu’il peut faire. Cependant, au moment choisi par Dieu, le Saint-Esprit lâchera la laisse et le diable pourra alors donner libre cours à sa haine et à sa méchanceté, ce qui sera aussi un châtiment divin dirigé contre l’humanité (Romains 1.24, 26, 28). Les jugements de Dieu commenceront au début des 7 années de tribulation, mais seront beaucoup plus sévères à partir du milieu de cette période, une fois que la puissance du mal ne sera plus contenue.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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