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Actes 28.1-16
De tout temps, voyager a comporté des risques. Aujourd’hui, sous nos tropiques, on pense surtout aux accidents de la route et il est vrai que c’est de loin la méthode la plus dangereuse de se déplacer. Dans l’antiquité, un chariot tiré par des chevaux et lancé à toute vitesse pouvait se renverser mais ça concernait essentiellement les sportifs et les soldats. Par contre, les longues traversées en bateau comportaient un réel danger car les naufrages étaient monnaie courante. L’apôtre Paul qui a coutume de braver la mort d’une manière ou d’une autre s’est trouvé sur un navire à long cours qui s’est échoué sur l’île de Malte. Ce genre de désagrément ainsi que d’autres, lui est arrivé au moins trois fois.
Le Nouveau Testament ne rapporte qu’un seul de ces naufrages; c’est Luc qui nous le raconte et il a lieu alors que l’apôtre est en route pour Rome afin de comparaître devant l’empereur comme prisonnier de droit commun. Dans le dernier chapitre du livre des Actes, Luc décrit la fin du voyage que lui, Aristarque de Thessalonique et Paul ont fait ensemble depuis le naufrage du navire jusqu’à Rome, leur destination finale. Je commence à lire le chapitre 28.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.