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Amos 5.10-18
Dans les systèmes totalitaires, ce qui est juste et droit correspond à la ligne du parti, quelle que soit sa couleur. Ce sont les membres du bureau politique qui décident ce qui est bien et mal, vrai ou faux. Il s’ensuit que ceux qui choisissent d’obéir aux lois morales universelles établies par Dieu sont haïs par le système et souvent pourchassés comme de vulgaires criminels.
Je continue de lire dans le chapitre cinq du livre d’Amos.
Vous haïssez celui qui défend le droit à la porte, vous détestez celui qui parle avec sincérité (Amos 5.10).
La porte de la ville est le lieu où le peuple vient faire toutes ses transactions civiles, et où la justice est rendue ce qui apparaît très clairement dans le livre de Ruth (chap. 4) qui raconte l’histoire de cette charmante jeune femme d’origine moabite.
Apparemment, celui qui prend son courage à deux mains et qui se rend à la porte de la ville pour défendre le droit des innocents reçoit le même accueil qu’un chien dans un jeu de quilles.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.