- Chemins de vie
- Émissions
- Amos
- Amos 8.9 – 9.1
Amos 8.9 – 9.1
Si je dis à une vache : « Demain, je t’emmène à l’abattoir », elle va me regarder tout étonnée puis continuer à brouter paisiblement la bonne herbe fraîche de son pré. Elle n’a rien compris et elle s’en fiche ; hier et demain n’existent pas pour elle. L’homme est différent car il vit dans le présent en portant le fardeau de son passé et d’un avenir incertain ou même menaçant. Je continue de lire dans le chapitre huit du livre d’Amos.
En ce jour-là c’est là ce que déclare le Seigneur, l’Éternel je ferai coucher le soleil à l’heure de midi, et, en plein jour, je couvrirai la terre de ténèbres (Amos 8.9).
« Ce jour-là » est une nouvelle référence (Amos 8.3) à un temps de châtiment pour Israël Nord, et ce jugement est annoncé par une éclipse. Or, il en existe deux sortes : éclipses de Lune et du Soleil. Elles sont possibles parce que, d’une part, la distance entre le Soleil et la Terre est 400 fois plus grande que la distance entre la Lune et la Terre, et d’autre part, le diamètre du Soleil est 400 fois plus grand que celui de la Lune. En d’autres mots, comme le Soleil est 400 fois plus gros et 400 fois plus loin de nous que la Lune, depuis la Terre, ces deux astres semblent avoir la même taille.
Aujourd’hui, les astronomes peuvent remonter dans le temps et regarder ce qui se passait dans le ciel des siècles en arrière. C’est ainsi qu’on sait que deux éclipses de Soleil se sont produites un peu avant le début du ministère d’Amos. La première a eu lieu le 9 février 784 avant Jésus-Christ et l’autre, le 15 juin 763. À cette époque, les gens sont extrêmement superstitieux et donc terrifiés par les manifestations célestes qu’ils ne comprennent pas. Les astrologues par contre, comme ceux qu’on appelle « les rois mages » et qui venaient de Babylone, connaissent bien le mécanisme des éclipses.
Selon la prophétie d’Amos, une éclipse solaire accompagnera un tremblement de terre qui décimera une partie de la population d’Israël Nord.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.