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Amos 9.1-15
Nous sommes tous d’accord pour dire que devant un danger il faut agir et ne pas enterrer sa tête dans le sable. Et pourtant, quand il s’agit du jugement de Dieu, la plupart des gens ferment les yeux et leurs oreilles ou alors ils ont la curieuse notion que le moment venu, ils trouveront bien un moyen de l’éviter.
Je continue de lire dans le chapitre neuf du livre d’Amos.
Si les coupables s’enfoncent jusqu’au séjour des morts, ma main les en arrachera. S’ils montent jusqu’au ciel, je les en ferai redescendre (Amos 9.2 ; Autre).
Certains se suicident pour fuir la justice des hommes, mais une telle action c’est reculer pour mieux sauter, c’est tomber de Charybde en Scylla, car nul ne peut manquer le grand rendez-vous avec son Créateur. Aucune échappatoire n’est possible (comparez Amos 5.18-19) parce que Dieu est omniscient, omnipotent et omniprésent, c’est à dire qu’il est partout à la fois. Dans le psaume 139, le roi David exprime cette idée de la façon suivante :
Où pourrais-je aller loin de ton Esprit ? Où pourrais-je fuir hors de ta présence ? Si je monte au ciel tu es là, et si je descends au séjour des morts, t’y voilà ! Et si j’empruntais les ailes de l’aube pour me réfugier aux confins des mers, là aussi ta main me dirigerait, ton bras droit me tiendrait. Et si je me dis : “ Du moins les ténèbres m’envelopperont ”, alors la nuit même se change en lumière tout autour de moi. […] Lumière ou ténèbres pour toi sont pareilles (Psaumes 139.7-12).
L’attribut de Dieu qui consiste à être omniprésent est un réconfort pour le croyant. Dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul écrit :
Oui, j’en ai l’absolue certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l’avenir, ni les puissances, ni ce qui est en haut ni ce qui est en bas, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous arracher à l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ notre Seigneur (Romains 8.38-39 ; comparez Hébreux 13.6).
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.