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26 févr. 2026

Amos

Il y a certaines professions qu’il est tout à fait impossible d’exercer si on n’a pas fait d’études spécialisées. La construction d’un navire de ligne ne s’improvise pas car il faut savoir comment s’y prendre, par quel bout commencer. Encore que quand Noé se lance dans la fabrication de l’arche, ce n’est pas parce qu’il a décroché un diplôme d’une école d’architecture navale, vu que personne n’a encore construit un bateau de cette dimension. Oui, mais dans son cas, Dieu lui donne les plans et lui dit ce qu’il doit faire. Pareillement, pour parler au nom de l’Éternel, il n’est pas nécessaire de sortir d’une école de prophètes. Il suffit de recevoir l’appel de Dieu, et lui se charge du reste. C’est ce qui arrive à un certain Amos qui très candide dit :

Je ne suis pas un prophète de métier et je ne fais pas partie d’une confrérie de prophètes. Je gagne ma vie en gardant des bœufs et en incisant les fruits des sycomores. Mais l’Éternel m’a pris de derrière le troupeau et il m’a dit : Va prophétiser à Israël, mon peuple (Amos 7.14-15).

« Amos » dont le nom signifie « porteur de fardeaux », est un Israélite du royaume de Juda et de la ville de Teqoa, située à 850 m d’altitude dans une région montagneuse où l’on pratique l’élevage. Cette petite bourgade est à 20 km au sud de Jérusalem, et à 9 km au sud-est de Bethléem sur la route qui mène à la Mer morte.

Les différents verbes qui décrivent les occupations d’Amos montrent qu’il n’est pas un simple ouvrier saisonnier mais le patron. Non seulement il est propriétaire de troupeaux, mais il dit aussi qu’il s’occupe de sycomores, des arbres qui peuvent atteindre 15 mètres de haut et qui produisent quatre fois par an des fruits qui ressemblent aux figues. Mais comme elles sont de moins bonne qualité, on les donne au bétail ou alors elles sont consommées par les gens pauvres. Les sycomores ne poussent pas à Teqoa ou en montagne mais seulement dans la vallée du Jourdain et au bord de la Mer morte. Mais ces deux endroits sont suffisamment proches de Teqoa pour qu’Amos puisse s’y rendre régulièrement pour superviser la préparation des fruits, un travail qui consiste, peu avant la récolte, à faire des incisions dans les fruits afin que l’intérieur mûrisse mieux pour que les fruits deviennent plus sucrés et plus doux.

Amos est donc un homme de condition aisée qui est respecté dans sa ville et qui mène une vie paisible et bien réglée au rythme des saisons jusqu’au jour où sa vie a basculé.

On ne connaît pas les détails et les circonstances de son appel par Dieu, mais on sait que l’Éternel lui a dit d’aller proclamer sa parole dans le royaume des X tribus du royaume du Nord. Il a exercé ce ministère au temps d’Ozias, roi de Juda (792-740 av. J-C ; 2Rois 15.1-7 ; 2Chroniques 26.1-23), et de Jéroboam II, roi d’Israël Nord (793-753 ; comparez 2Rois 14.23-15.7 ; 2Chroniques 26). Amos va prêcher vers la fin du règne de Jéroboam alors que la prospérité économique du royaume du nord est à son zénith, et deux ans avant un tremblement de terre (en 760 av. J-C) qui a dû être d’une très forte intensité, car il laisse une vive impression et marque les mémoires au point où le prophète Zacharie en parle encore deux siècles et demi plus tard. En effet, dans une vision sur la fin des temps, il dit :

Et la vallée de mes montagnes sera comblée, car elle s’étendra jusqu’à Atsal. Elle sera comblée, ce jour-là, comme elle a été comblée lors du tremblement de terre au temps d’Ozias, roi de Juda. Puis l’Éternel mon Dieu viendra, avec tous les saints anges (Zacharie 14.5).

Nous ne savons rien de plus de cette catastrophe naturelle sauf qu’il s’agit certainement d’un jugement de Dieu contre son peuple idolâtre.

Amos est appelé à être un trouble-fête pour le royaume du Nord alors que la nation jouit d’une période calme et stable, et qu’elle s’est constitué une classe moyenne supérieure qui s’enrichit toujours plus. La Syrie, voisin autrefois redoutable, a subi de terribles défaites de la part des Assyriens qui sont alors en proie à des luttes internes qui affaiblissent ce puissant empire. Jéroboam II profite d’ailleurs de cette situation géo-politique favorable pour reconquérir les territoires que la Syrie lui avait prises au nord d’Israël et retrouver ainsi quasiment les frontières du temps de Salomon (2Rois 14.25). Cette stabilité politique favorise les échanges commerciaux avec d’autres peuples et l’essor économique bat son plein, ce qui fait que pour Israël Nord, on peut dire que c’est la belle époque.

De son côté, Ozias roi de Juda, a définitivement écrasé la puissance des Édomites, il a subjugué les Philistins et rendu tributaires les Ammonites (2Rois 14.22 ; 2Chroniques 26.6-8). En apparence rien ne semble justifier les menaces d’Amos, car Ozias et Jéroboam II ont tous deux élevé leur nation à un haut degré de prospérité. Mais sous ce vernis brillant se cache une grande corruption car les richesses ne profitent qu’à une toute petite partie de la population, comme quoi il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Comme il semble que Juda soit moins profondément atteint par ce mal, son jugement est moins imminent.

Cependant, au langage d’Amos on sent qu’Israël Nord dort sur un volcan et court à sa perte. À la fois voluptueux et bigots, ses habitants se livrent à toutes les jouissances sensuelles possibles tout en adorant les veaux d’or, comme si c’était le culte que demande l’Éternel. Par sa conduite, Israël Nord amoncelle peu à peu sur sa tête l’orage qui bientôt va le détruire. Tel est le message d’Amos. Il ne nomme pas l’ennemi qui sera le bâton dont Dieu frappera son peuple mais on le devine, c’est l’Assyrien (« au-delà de Damas » ; Amos 5.27).

Amos reproche à la classe dirigeante repue au possible, d’accumuler les propriétés foncières. Noblesse oblige, les fonctionnaires du roi et les hommes d’affaires, possèdent au moins une maison d’hiver et une résidence d’été (Amos 3.15), ils jouissent d’un grand luxe (Amos 5.11), du meilleur confort avec tapis et coussins moelleux (Amos 6.4), et ils multiplient les banquets arrosés de bons vins (Amos 2.8 ; 4.1 ; 5.11 ; 6.4-6). Ils festoient à tour de bras tout en proclamant haut et fort : « l’Éternel est avec nous » (Amos 5.14, 18), mais ils se reposent sur une fausse sécurité (Amos 5.18–6.14).

Non seulement les grands du royaume accaparent les richesses, mais ils abusent aussi de leur pouvoir et de leurs moyens pour se livrer contre le petit peuple à des actes violents, à l’oppression et aux extorsions de biens (Amos 3.9-X). Aux tribunaux, la justice est corrompue (Amos 5.7, 12 ; 6.12), les indigents se font exploiter (Amos 4.1 ; 5.11 ; 8.4), et une fois dépossédés de leurs terres ancestrales, ils sont réduits au servage ou à l’esclavage pour la dette la plus minime (Amos 2.6 ; 86). Quant aux servantes, une fois au service d’un maître, elles subissent des sévices sexuels (Amos 2.7). Le problème social majeur est qu’entre les nantis et les défavorisés se creuse un fossé toujours plus grand. Tout n’est donc pas pour le mieux dans le royaume des X tribus, surtout que la vie religieuse s’est dégradée elle aussi, évidemment. Aux deux principaux sanctuaires établis par Jéroboam Ier et qui se trouvent à Béthel dans le sud et à Dan tout au nord du pays (1Rois 12.26-33), ainsi que dans d’autres sanctuaires (Guilgal, Beer-Chéba), le culte de l’Éternel est empreint de formalisme et d’hypocrisie ; il est contaminé par l’idolâtrie (Amos 2.8 ; 8.14) et des rites immoraux d’origine cananéenne (Amos 2.8 ; 3.14 ; 4.4-5 ; 5.4-5, 21-23), et des cérémonies fastueuses remplacent la vraie piété. Telles sont les raisons qui incitent l’Éternel à envoyer Amos prophétiser en Israël Nord, et comme Amos est lui-même un propriétaire aisé, son message n’apparaît pas comme un discours de luttes des classes.

Amos se rend donc à Béthel, le principal centre religieux du royaume du Nord qui est aussi un lieu de résidence royale, pour dénoncer l’ensemble de ces abus sociaux et religieux, et pour annoncer le châtiment que l’Éternel s’apprête à infliger à son peuple : une invasion assyrienne, la destruction du royaume et l’exil de ses habitants (Amos 5.27 ; 6.14). Il ne semble pas qu’Amos ait proclamé ses oracles en d’autres lieux que Béthel.

Le livre d’Amos se divise en trois grandes parties aux genres différents. La première contient une série d’oracles courts dirigés contre six nations païennes suivis d’une condamnation du royaume de Juda suivie d’une autre condamnation d’Israël Nord (chap. 1–2). Chaque oracle commence de la même façon et le jugement des peuples étrangers est présenté en termes semblables : la destruction par le feu des murailles des grandes villes et de leurs palais.

Il est étonnant que l’Éternel ait choisi quelqu’un originaire de Juda pour aller exercer un ministère prophétique dans le royaume des X tribus du Nord et ses habitants sont sans doute un peu surpris, mais tant que Amos annonce le jugement de Dieu sur les nations païennes et sur Juda, on l’applaudit ou du moins on acquiesce. En commençant par prophétiser un châtiment sur d’autres peuples, Amos prouve qu’il n’est pas un nationaliste zélé venu tenter une action subversive en pays ennemi. Il faut en effet savoir que la plupart du temps, les deux royaumes israélites sont en froid l’un avec l’autre et de temps en temps se lancent même dans une guerre civile fratricide.

Amos ne donne pas ses oracles dans n’importe quel ordre, mais commençant par viser les nations les plus éloignées, il se rapproche toujours davantage d’Israël Nord qui de ce fait se trouve dans l’œil du cyclone divin. Amos commence par trois peuples voisins, puis continue avec trois peuples proches et apparentés à Israël : les Édomites dont l’ancêtre fondateur est Ésaü, frère jumeau de Jacob et père de la nation juive. Les Ammonites et les Moabites, sont deux peuples issus de Lot, neveu d’Abraham.

Les six nations païennes sont condamnées pour faits de guerre et divers crimes. Ensuite, Amos prononce une sentence contre Juda, son propre peuple et nation frère d’Israël Nord. Juda sera jugé pour avoir désobéi à la loi de Dieu.

Alors qu’Amos annonce le jugement sur les nations, il cherche à éveiller la conscience des Israélites du nord et ainsi les inciter à se repentir avant qu’ils se retrouvent dans le collimateur de Dieu.

La deuxième partie du livre (chap. 3–6) d’Amos contient des oracles dirigés contre le royaume des X tribus du Nord. Amos vient donc à Béthel pour menacer cette nation et annoncer sa fin sous la forme d’une invasion militaire qui détruira Samarie la capitale, et qui effacera le royaume de la carte géopolitique du Moyen-Orient. La population sera soit massacrée soit déportée au loin (Amos 3.11 ; 5.1-3, 27 ; 6.7-14).

Jusque-là, les auditeurs d’Amos l’écoutent sans doute avec plaisir parce qu’étant animé par le Saint-Esprit, il parle avec une autorité qui les fascine. Mais quand le prophète commence à diriger ses foudres contre Israël Nord en mettant son doigt dans sa plaie morale purulente, il se fait rapidement des ennemis. Amos dénonce avec vigueur la corruption à la fois sociale, politique et religieuse. Pour bien souligner l’ingratitude des Israélites envers leur Dieu, Amos leur rappelle les bienfaits passés de l’Éternel et fait de nombreuses références aux grands événements de l’histoire d’Israël (Amos 2.9-11 ; 3.1 ; 9.7, 11) comme la sortie d’Égypte et le don du pays promis.

Ce que Dieu reproche à son peuple Israël Nord, ce sont surtout des maux d’ordre social comme la façon éhontée dont la classe supérieure exploite et maltraite le petit peuple. Amos dénonce aussi les fausses sécurités dans lesquelles les Israélites mettent leur confiance et il détruit tout ce qui nourrit leur illusion d’être à l’abri du jugement (Amos 5.18–6.14) comme les récents succès militaires de Jéroboam II et la fausse croyance que le Jour de l’Éternel sera pour eux le jour de la délivrance définitive de tous leurs ennemis, qui, s’ils ne sont pas menaçants pour l’instant, peuvent le devenir à tout moment.

Les Israélites du Nord se confient aussi dans leurs rites religieux dépourvus de ferveur et qui ne sont que des simagrées (Amos 5.18-27), car leur cœur n’y est pas, et pourtant ils s’imaginent forcer Dieu à leur être favorable. Le peuple offre bien des sacrifices à l’Éternel, mais c’est pour la forme et par ailleurs ils continuent à servir les idoles avec dévotion (Amos 5.25-26 ; comparez Exode 32 ; Nombres 14.3-4). Pour toutes ces raisons, l’Éternel leur dit :

Je déteste vos fêtes, je les ai en dégoût, je ne peux plus sentir vos rassemblements cultuels. Quand vous m’offrez des holocaustes, quand vous m’apportez des offrandes, je ne les agrée pas et je ne peux pas voir ces bêtes engraissées que vous m’offrez en sacrifices de communion. Éloignez donc de moi le bruit de vos cantiques ! Je ne veux plus entendre le bruit que font vos luths (Amos 5.21-23).

La troisième partie du livre (chap. 7–9) est un peu hétéroclite. Elle se compose de cinq visions entremêlées de quelques oracles et même d’un récit autobiographique de l’auteur.

Les deux premières visions du chapitre 7 (v. 1-6) annoncent une catastrophe agricole mais l’intercession d’Amos conduit l’Éternel à y renoncer. Les deux suivantes (Amos 7.7-9 ; 8.1-3) sont des visions d’un objet, un fil à plomb et une corbeille de fruits mûrs ; ces visions servent de support à l’annonce de la fin de la dynastie royale de Jéroboam, à la destruction des sanctuaires idolâtres et du royaume des X tribus du Nord. Dans la troisième partie du livre, le prophète dialogue toujours avec l’Éternel mais n’ose plus cette fois implorer sa miséricorde comme précédemment, un signe que la situation d’Israël Nord a empiré. Amos fait penser à un avocat qui refuse de plaider en faveur d’un individu parce que les preuves contre lui sont accablantes et il ne peut pas trouver de circonstances atténuantes à présenter au juge.

Dans la dernière vision du livre (Amos 9.1-6) qui est la plus terrible de toutes, l’Éternel apparaît pour exercer son châtiment contre son peuple, qu’il poursuit implacablement jusqu’à ce qu’il soit détruit.

Entre la troisième vision du chapitre 7 (v. 7-9) et la quatrième du chapitre 8 (v.1-3), un récit relate l’intervention d’Amatsia, chef des prêtres du sanctuaire de Béthel (Amos 7.X-16). Il faut dire que le pauvre homme transpire à grosses gouttes car il a été nommé par le roi auquel il est assujetti corps et âme, mais sa fonction particulièrement lucrative est menacée par Amos qui condamne les cultes idolâtres, alors il tente d’intervenir. Il envoie d’abord un message au roi d’Israël pour lui dire :

Amos conspire contre toi dans le royaume d’Israël, et le pays ne saurait tolérer plus longtemps tous ses discours. Voici, en effet, ce que déclare Amos : Jéroboam mourra par l’épée, et Israël sera déporté loin de sa patrie (Amos 7.X-11). Puis Amatsia dit à Amos : Va-t’en, prophète, enfuis-toi au pays de Juda ! Là-bas tu pourras gagner ton pain en prophétisant. Mais ne recommence pas à prophétiser à Béthel, car ici, c’est un sanctuaire du roi, c’est un temple du royaume (Amos 7.12-13).

En s’attaquant au prophète, Amatsia commet l’irréparable car Amos lui répond :

Maintenant, écoute ce que te dit l’Éternel : Tu me dis de ne plus prophétiser contre Israël, et de ne plus parler contre les descendants d’Isaac. C’est pourquoi l’Éternel te dit ceci : Ta femme se prostituera en pleine ville, tes fils, tes filles tomberont par l’épée, tes champs seront partagés au cordeau. Toi-même tu mourras sur une terre impure ; la population d’Israël va être déportée bien loin de son pays (Amos 7.16-17).

Après l’intervention malheureuse du prêtre Amatsia et la quatrième vision qui commence au chapitre 7 (v.X–8.3), un oracle vient condamner la cupidité et la malhonnêteté des commerçants (Amos 8.4-8). Ensuite, le prophète informe les habitants que parce qu’ils ont rejeté les révélations de l’Éternel, ils n’en recevront plus. C’est une autre façon de dire que désormais, ils sont mûrs pour le jugement. Cependant, avec l’image du crible (Amos 9.9), Amos annonce que l’Éternel épargnera un petit reste de son peuple.

Cette prophétie débouche sur l’oracle final qui contient une annonce de salut dans un avenir lointain (Amos 9.11-15). L’Éternel restaurera le royaume de David et un reste des autres peuples lui sera incorporé. Israël connaîtra alors une prospérité qui dépassera celle du temps de Jéroboam II. Le prophète suggère par-là que le salut des Israélites du Nord rescapés, passe par leur réintégration au royaume de David, celui de Juda.

Outre les oracles de jugement que j’ai passés en revue, plusieurs doxologies sont éparpillées dans le livre : un hymne au Dieu Créateur souligne sa majesté et sa puissance (Amos 4.13), un autre célèbre le fait qu’il pourvoit aux besoins de ses créatures ainsi que sa domination sur la nature et sur l’histoire (Amos 5.8-9) ; et un troisième exalte sa toute-puissance et sa majesté (Amos 9.5-6). Ces doxologies ont pour but de rappeler au peuple qui s’oppose à l’Éternel, ce qu’il va lui en coûter de lui résister (Amos 4.13), que c’est vers lui qu’il faut se tourner et non pas vers les idoles (Amos 5.8 et suivant), et qu’il est tout à fait illusoire de prétendre pouvoir échapper à ses jugements (Amos 9.5 et suivant).

Amos est quelqu’un de sympathique. Homme pieux, il mène une vie tranquille et s’occupe de ses propres affaires sans se mêler de celles des autres. Mais l’Éternel le remarque et lui confie une tâche périlleuse. Par fidélité à son Dieu, Amos accepte son appel, mais en même temps, il met sa tête sur le billot car en allant prononcer des paroles de jugement à Béthel, le principal sanctuaire consacré au culte des veaux d’or, et en s’attaquant au puissant roi Jéroboam II, Amos risque sa vie. Cependant, il a rempli son ministère avec courage et une fois ses prédications terminées, il semble qu’il soit retourné à ses troupeaux et à ses sycomores. Voilà ce qu’on peut appeler une vie bien remplie.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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