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Apocalypse 13.7-14
Le mal, quelle que soit la forme qu’il peut prendre, est quelque chose de mystérieux et douloureux. J’en parle souvent parce que c’est l’un des grands thèmes des Écritures. Quand il était sur terre, Jésus n’a pas du tout évité d’en parler et pour cause, il est mort à cause du mal et pour le vaincre. Mais avant qu’il ne remporte définitivement cette victoire, dans un dernier sursaut Dieu permettra un règne suprême à tout ce qui est malfaisant et destructeur. Je continue de lire dans le chapitre 13 du livre de l’Apocalypse.
Il lui fut même permis (à la bête) de faire la guerre à ceux qui appartiennent à Dieu et de les vaincre. Elle reçut autorité sur tout peuple, toute tribu, toute langue et toute nation (Apocalypse 13.7).
Ici encore, on a l’expression : « il fut permis à la bête », qui nous rappelle la souveraineté de Dieu. Il est vrai que comme le prophétise Daniel, l’Antichrist « dévorera le monde entier, le piétinera et le déchiquettera » (Daniel 7.23) ; ce sera par sa puissance militaire et les nations seront obligées de se soumettre à lui mais en grinçant des dents. Ce sera l’absence de guerre mais pas du tout la paix.
Vers le milieu de la Tribulation, l’Antichrist rompt l’alliance qu’il a établie avec Israël (Daniel 9.27) et commet « l’abominable profanation » dans le temple de Jérusalem où il se proclamera Dieu. Daniel, Jésus et Paul y font allusion (2Thessaloniciens 2.3-4 ; comparez Daniel 9.27 ; 11.31 ; 12.11 ; Matthieu 24.15).
Après ce sacrilège, il pourchassera comme du vulgaire gibier tous ceux et celles qui refusent de l’adorer et plus précisément les croyants et beaucoup mourront martyrs. Tous les pays coopéreront plus ou moins à cette chasse à l’homme mais pas tous de gaieté de cœur. Le succès des persécutions de la bête est prophétisé par Daniel qui écrit :
Tandis que je regardais, cette corne faisait la guerre aux membres du peuple saint et elle remportait la victoire sur eux (Daniel 7.21 ; comparez Daniel 7.25).
Pendant l’Antiquité, le lieu d’exécution capitale à Rome s’appelle « la roche Tarpéienne » et apparemment, c’est ce que subiront beaucoup de croyants, mais ce n’est pas parce que ce supplice est prophétisé par Daniel, qu’il devient rose bonbon.
Officiellement, l’Antichrist établit son autorité sur « tout peuple, toute tribu, toute langue et toute nation ». C’est la contrepartie des rachetés qui sont au ciel. En effet, l’apôtre Jean a déjà dit :
Je vis une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer. C’étaient des gens de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, de toute langue. Ils se tenaient debout devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de tuniques blanches et ils avaient à la main des branches de palmiers (Apocalypse 7.9).
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.