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Apocalypse 14.6-11
Il est dans la nature humaine de toujours espérer des jours meilleurs car après tout l’espoir fait vivre. On voudrait tant que le sida et le cancer puissent être guéris, que tous les enfants mangent à leur faim, que les grands de ce monde se montrent raisonnables et s’accordent pour préserver l’environnement et pour mettre fin à la pauvreté au lieu de fabriquer des bombes. On souhaite voir les nations en conflit trouver un terrain d’entente afin de faire régner la paix et l’harmonie.
Mais ces aspirations des peuples ne font que servir les intérêts des politiciens de tout poil qui sont prêts à promettre la lune pour se faire élire. Et au final, tous les efforts humains aussi louables soient-ils, pour créer un monde meilleur, sont voués à l’échec. Tout ce que nos dirigeants parviennent à faire, c’est déplacer les chaises sur la plage afin de donner aux vacanciers une meilleure vue sur l’arrivée du tsunami qui va les emporter. Nous courrons à notre perte car Dieu va juger le monde aussi sévèrement que quand il l’a détruit par le déluge, mais cette fois-ci ce sera par le feu. Ensuite seulement viendront les jours meilleurs dans le royaume du Seigneur Jésus.
Dans les événements de la fin des temps, les anges jouent un rôle important car ils sont les messagers et les instruments du jugement de Dieu (Apocalypse 8.5-6, 13 ; 11.15 ; 16.1).
Je continue de lire dans le chapitre 14 de l’Apocalypse.
Ensuite je vis un autre ange volant au zénith. Il avait une Bonne Nouvelle éternelle à annoncer à tous les habitants de la terre, à toute nation, toute tribu, toute langue et tout peuple (Apocalypse 14.6).
Ce nouvel ange qui n’est pas identifié vole très haut, littéralement « au milieu du ciel » (mesouranêma) alors que le soleil est au zénith. Tout le monde peut voir et entendre cet ange car « il crie d’une voix forte » (v.7).
La proclamation de cet ange est appelée « Bonne Nouvelle éternelle », littéralement « un évangile éternel » et il est destiné « à tous les habitants de la terre ». Cette annonce est le premier de trois messages (Apocalypse 14.7, 8, 9-11) qui sont les pendants des trois « malheurs » annoncés par « l’aigle qui planait au zénith et qui a crié d’une voix forte – Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre, quand retentiront les trois trompettes que les trois derniers anges vont faire sonner ! » (Apocalypse 8.13 ; comparez Apocalypse 11.14).
Le salut par la foi en Jésus-Christ a déjà été annoncé par les deux témoins venus du ciel, par les 144 000 Juifs et par d’autres croyants, car selon les paroles mêmes de Jésus que nous rapporte Matthieu : « la Bonne Nouvelle doit être annoncée à tous les peuples de la terre avant que vienne la fin » (Matthieu 24.14).
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.