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Apocalypse 19.1-3
Harpagon est le nom de « l’Avare » de Molière. Mais Charles Dickens aussi a écrit une histoire concernant un radin à faire pâlir d’envie oncle Picsou. En fait, c’est un conte de Noël qui a pour titre « Ebenezer Scrooge » et qui est le nom d’un homme d’affaires richissime et d’une avarice sans pareille. Trois différents esprits lui rendent visite. Le premier lui rappelle son passé, ce qu’a été sa vie, le second lui apprend ce que les gens pensent de lui et le troisième lui montre ce que l’avenir lui réserve. Eh bien, c’est aussi de cette manière qu’est structuré le livre de l’Apocalypse. Cependant, la troisième partie, celle qui concerne le futur, occupe un espace considérablement plus important que les deux premières.
Depuis le début de la révélation des événements encore à venir, que Jésus appelle « ce qui va arriver ensuite » (Apocalypse 1.19 ; comparez Apocalypse 4.1), le texte porte exclusivement sur la période de sept années appelée « Tribulation », et surtout sur la seconde moitié qui sera l’époque la plus noire de l’histoire de l’humanité.
Pourtant, à partir du chapitre 19, le ton et le thème changent d’une manière sensible car nous commençons à passer des ténèbres à la lumière, des jours sombres du jugement aux jours radieux des bénédictions de Dieu.
Comme nous sommes arrivés à la fin des sept ans de Tribulation, l’attention du lecteur est dirigée vers le royaume des cieux où le Seigneur prépare sa venue sur terre et son triomphe sur ses ennemis. Pour les anges et tous les croyants, le moment est donc venu de se réjouir.
Le chapitre 19 s’ouvre sur un immense chœur céleste qui chante « Alléluia », et qui conclut sur l’ouverture de « l’étang de feu et de soufre » qui accueille à bras ouverts les deux bêtes : l’Antichrist et le faux prophète.
Dans ce chapitre 19 sont mentionnés deux festins. Le premier est « les noces de l’Agneau » auxquelles participent tous les croyants du temps de l’Église et de la Tribulation. Le second banquet est un festin offert aux charognards qui dévorent goulûment les chairs des morts de la campagne d’Harmaguédon.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.