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17 févr. 2027

Apocalypse 21.9-20

Je crois bien que le spectacle qui suscite le plus de ravissements de la part de tous ceux qui sont présents, invités ou badauds, est une mariée dans sa robe du grand jour. Cette femme tout bien parée de la tête aux pieds crée une ambiance féerique qui fait rêver. S’il en est ainsi pour une femme, qu’en sera-t-il de l’Épouse de l’Agneau ? Je continue maintenant de lire dans le chapitre 21 du livre de l’Apocalypse.

Alors l’un des sept anges qui tenaient les sept coupes pleines des sept derniers fléaux vint me parler : – Viens, me dit-il, je te montrerai la Mariée, l’Épouse de l’Agneau (Apocalypse 21.9).

Généralement, quand un ange s’adresse à Jean, il ne décline pas son identité. Mais ici, l’apôtre le voit venir de loin pour ainsi dire, car c’est l’un de ceux qui ont officié comme bourreau pour juger les habitants de la terre. Cette nouvelle révélation que reçoit Jean a lieu après le millénium, alors que la dernière fois qu’il a vu un ange, c’était pour lier Satan et l’enfermer dans l’abîme (Apocalypse 20.1), un événement ordonné par Dieu qui a eu lieu avant le début du millénium.

L’ange qui apparaît ici, ou l’un de ses 6 camarades, s’est déjà adressé à Jean dans presque les mêmes termes à la fin de la période des sept ans de la Tribulation. Au début du chapitre 15, on lit :

L’un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint me parler : – Viens ici, me dit-il, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux (Apocalypse 17.1 ; comparez Apocalypse 15.1).

Ce jugement est prononcé sur le système apostat et idolâtre institué par l’Antichrist et qui est symbolisé par l’antique ville de Babylone appelée « la grande prostituée ». Mais ici, l’ange veut montrer à Jean un personnage qui lui est diamétralement opposée puisqu’il s’agit de « la mariée, l’Épouse de l’Agneau ». Elle porte deux titres pour la mettre en valeur mais aussi parce qu’elle est à la fois la mariée de l’Éternel et l’épouse de Jésus-Christ. Elle sera unie au Seigneur dans une étreinte intime et une communion spirituelle pour l’éternité.

Tout comme Babylone se confond avec une « prostituée » à cause de son idolâtrie, la Nouvelle Jérusalem se confond avec « la mariée et l’épouse de l’Agneau ». Le contraste entre les deux villes ne pourrait pas être plus marqué, franc et massif.

Cela dit, il faut quand même faire une distinction entre le lieu de résidence des rachetés et les croyants eux-mêmes, c’est à dire les habitants, entre, d’une part, la Nouvelle Jérusalem, et d’autre part, la mariée, l’épouse de l’Agneau, qui est l’Église qui comprend dorénavant tous les rachetés de tous les temps.

Jean identifie la Nouvelle Jérusalem à la mariée et épouse, parce que la ville a pris le caractère de ses habitants, ce qui fait qu’ils forment un tout. De plus, la Nouvelle Jérusalem a spécialement été créée par Dieu pour son peuple et pour demeurer en son sein.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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