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19 févr. 2027

Apocalypse 22.2-10

Dans les temps antiques, les hommes croient pouvoir fabriquer de l’or, ce qui est l’objectif des alchimistes. En second lieu, ils essaient de trouver la fontaine de jouvence qui permettra à ceux qui boivent de son eau de vivre éternellement.

Sans en être trop conscient, ce que les hommes cherchent vraiment, c’est le paradis perdu parce que dans ce jardin, l’Éternel a planté l’arbre de vie dont les fruits donnent la vie éternelle à celui qui les mange.

Je continue de lire dans le chapitre 22 de l’Apocalypse.

Au milieu de l’avenue de la ville, de part et d’autre du fleuve, se trouve l’arbre de vie (Apocalypse 22.2 a).

L’apôtre Jean continue sa visite guidée de la Nouvelle Jérusalem. La structure de la phrase semble indiquer deux arbres de vie, mais comme dans le texte grec il est au singulier, c’est qu’il n’y en a qu’un ; il s’agit probablement du même arbre mais qui est dédoublé avec un tronc de chaque côté du « fleuve d’eau vive ».

Jusqu’à présent, la Nouvelle Jérusalem est apparue comme un gigantesque bijou qui scintille comme du cristal ou plutôt du diamant et qui brille de tous les feux des pierres précieuses fabuleuses qui le composent et qui font resplendir la gloire de Dieu. Devant cet immense complexe minéral, on peut se demander s’il n’y a pas quelque part, un petit coin de gazon où s’allonger, ou un arbre vert sous lequel s’étendre. Eh bien, le voilà, et il ajoute une petite douceur veloutée à la beauté resplendissante de la cité céleste.

Cet « arbre de vie » est évidemment la réplique céleste de l’arbre qui se trouvait dans le jardin d’Éden, le paradis terrestre. Après la création du monde, dans la Genèse on lit :

L’Éternel Dieu fit pousser du sol toutes sortes d’arbres d’aspect agréable portant des fruits délicieux, et il mit l’arbre de la vie au milieu du jardin. Il y plaça aussi l’arbre du choix entre le bien et le mal. Du pays d’Éden sortait un fleuve qui arrosait le jardin. De là, il se divisait en quatre bras (Genèse 2.9-10).

Dans le paradis terrestre, l’eau abonde mais elle n’est pas appelée « eau de la vie » parce que c’est de l’eau naturelle. Par contraste, dans la Nouvelle Jérusalem, il y a un « fleuve d’eau vive » et il coule à partir du « trône de Dieu et de l’Agneau » qui est la fontaine de vie et bien sûr, la fontaine de jouvence.

« L’arbre de vie » fait partie de la tradition juive et il est utilisé plusieurs fois dans les Écritures comme signe de bénédiction (Apocalypse 2.7 ; Proverbes 3.18 ; 11.30 ; 13.12 ; 15.4). « L’arbre de vie » qui est devant le « trône de Dieu et de l’Agneau » symbolise la vie éternelle.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

sept. 28 2023

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