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Apocalypse 18.10-24
Mes grands-parents habitaient un village où pratiquement tout le monde était superstitieux. Enfant, je me souviens d’avoir vu quelqu’un changer de trottoir pour éviter de passer devant une certaine maison. Je demande donc à ma grand-mère pourquoi, et j’apprends que la veille quelqu’un y est décédé. C’est bizarre ça ; je ne savais pas qu’on pouvait attraper la mort comme un coup de froid ou un rhume, simplement en passant devant la maison du défunt. Je continue maintenant de lire dans le chapitre 18 de l’Apocalypse.
(En voyant monter la fumée de la ville embrasée) ils (les rois de la terre) se tiendront à bonne distance, de peur d’être atteints par ses tourments : “ Malheur ! Malheur ! gémiront-ils, la grande ville, ô Babylone, ville puissante ! Une heure a suffi pour l’exécution de ton jugement ! ” (Apocalypse 18.10).
L’apôtre Jean rapporte trois lamentations (Apocalypse 18.16, 19) et chacune commence par la même plainte : « Malheur ! Malheur ! La grande ville ». Les trois groupes de personnes qui se lamentent sont les rois, les marchands, et les marins, et ils se plaignent en répétant la même litanie, que la grande cité dont la force résidait dans sa richesse a été anéantie brusquement.
Et tout le monde se tient éloigné de la ville en fumée comme si elle était atteinte de la gale et que son triste sort est une maladie contagieuse transmissible si on se trouve à proximité. Ces détails montrent bien que Babylone est une vraie ville en dur et pas un symbole.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.