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24 janv. 2025

Cantique des cantiques 4.1 – 5.1

Il existe bien des filles qui seraient des créatures de rêves si elles n’avaient pas une petite imperfection qui malheureusement saute aux yeux, comme des oreilles un peu trop grandes, un nez légèrement crochu ou des dents de lapin, trop en avant. Dès qu’on remarque ce défaut, il remplit tout le champ de vision et on ne voit plus que ça. Par contre, la Sulamite, l’héroïne du livre le Cantique des cantiques, est adorable à croquer sous toutes ses coutures, dans ses proportions et dans les détails de chaque partie de son corps.

Le 12e cliché de l’aventure de nos deux jeunes tourtereaux décrit le début de leur nuit de noces. L’époux commence par entonner un chant d’amour exquis qui est un poème lyrique encore en usage dans les mariages syriens. La description qu’il fait de son épouse montre que l’homme en général et la femme en particulier est revêtu de beauté. Dieu a créé Ève de manière à ce qu’Adam soit attiré par sa beauté ; le Seigneur n’est pas seulement le Dieu de la vérité ; il est aussi le Dieu de la beauté. En outre une admiration sincère, dépourvue de flatterie joue un rôle crucial dans l’approche amoureuse ; sa mention ici dans l’Écriture Sainte la met à sa juste place. Salomon débute donc son chant nuptial avec :

Que tu es belle, ô mon amie, que tu es belle ! (Cantique des cantiques 4.1).

Et il le conclut dans un élan passionnel par :

Que tu es belle, ô mon amie, tu es parfaitement belle, sans un défaut (Cantique des cantiques 4.7).

Après avoir dit à sa belle :

Tes yeux ressemblent à des colombes dessous ton voile

Salomon poursuit son chant d’amour admiratif en disant :

ta chevelure est comme un troupeau de chèvres aux flancs du mont Galaad. Tes dents ressemblent à un troupeau de brebis passé aux mains des tondeurs qui reviendrait du lavoir. Chacune d’elles a sa jumelle, aucune n’est solitaire (Cantique des cantiques 4.1-2).

Après les yeux, l’époux contemple la chevelure ondoyante qui descend en tresses sur les épaules de son épouse et la compare aux riches troupeaux de chèvres noires qui vont paître et gambadent sur les versants des monts Galaad, situés à l’est du Jourdain et réputés pour leurs pâturages. Puis il s’attarde sur les dents qui contribuent au sourire agréable de sa bien-aimée. Lisses, blanches et régulières, elles ressemblent à des brebis fraîchement tondues qui remontent du lavoir, et comme elles sont parfaitement assorties l’une à l’autre, elles forment un ensemble uniforme et harmonieux.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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