Les émissions

11 févr. 2025

Colossiens 3.12-25

Il y a barbares et carrément sauvages. Dès le 8e siècle avant notre ère, les Scythes, un groupe nomade originaire de Mongolie, envahirent les steppes d’Eurasie et s’établirent au nord de la mer Noire. Ils étaient d’un genre particulièrement brutal. D’après l’historien grec Hérodote (484-420 av. J-C), ils buvaient le sang du premier ennemi tué au combat, utilisaient les scalps de leurs victimes comme serviettes et leurs crânes comme chope à bière, et ne se lavaient jamais. Il n’est donc pas étonnant qu’ils étaient considérés comme le peuple le plus barbare et inculte qui soit (William Hendriksen, Colossians, page 154).

Et pourtant, ceux d’entre nous qui sont distingués et qui ont la peau blanche descendent peut-être de cette tribu féroce et impitoyable parce que nos ancêtres caucasiens sont originaires des vastes plaines d’Eurasie.

Mais déjà à l’époque de l’apôtre Paul, des Scythes étaient devenus croyants parce que des missionnaires avaient propagé la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ jusque dans le Caucase, sur les bords des mers Noire et Caspienne, et sans doute même au-delà.

Je continue à lire dans le chapitre 3 de l’Épître aux Colossiens.

Dans cette nouvelle humanité, il n’y a plus de différence entre Juifs et non-Juifs, entre circoncis et incirconcis, étrangers, barbares et Scythes, esclaves, hommes libres : il n’y a plus que le Christ, lui qui est tout et en tous (Colossiens 3.11).

La Bonne Nouvelle de Jésus-Christ est absolument révolutionnaire. Jusqu’à ce que les premiers croyants qui étaient tous Juifs commencent à prêcher aux païens, ces deux races étaient séparées par des barrières religieuses, sociales et culturelles insurmontables. Un descendant d’Israël ne serait jamais entré dans une maison habitée par des Grecs et n’aurait pas acheté de la viande chez un boucher romain. Mais dans la nouvelle humanité qu’est l’Église universelle, tous les murs de séparation tombent parce que Jésus-Christ est tout et en tous (Éphésiens 2.13-16).

Il est le catalyseur qui permet à des individus étrangers les uns aux autres, qui n’ont rien en commun, que tout divise ou qui sont ennemis, à être unis en lui et même à former une seule âme et un seul cœur. Dans l’Empire romain, l’esclave était considéré comme un outil un point c’est tout. En l’an 202, à Carthage dans le golfe de Tunis, Perpetua, une jeune femme noble, et Felicitas, une esclave, furent suppliciées dans l’arène de la ville à cause de leur foi en Jésus-Christ. La foule assoiffée de sang, venue assister au spectacle, fut choquée au-delà de l’imaginable, parce que ces deux femmes qui étaient de condition sociale opposée firent face aux bêtes sauvages en se tenant la main.

La paix durable et véritable sur terre est élusive. Elle ne sera instaurée que lorsque Jésus régnera en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs. C’est en lui et en lui seul et pas dans des systèmes humains que se trouvent la sérénité et toute plénitude. Paul a déjà rappelé que le croyant est ressuscité avec Christ à une nouvelle vie. Il doit donc rechercher les valeurs célestes, celles d’en haut où Jésus est assis à la droite de la majesté divine.

L’apôtre va maintenant exhorter les Colossiens à vivre la plénitude du Christ dans leurs relations avec les autres, la famille et sur leur lieu de travail. Il a déjà dressé la liste des comportements-haillons dont le vieil homme doit se débarrasser. Maintenant, il va préciser les différentes habitudes qui comme des habits, doivent composer la nouvelle garde-robe du croyant. En d’autres mots : Quelle est la mode pour un chrétien bien habillé ?

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 04 2023

Émission du jour | 2 Rois 16.1 – 17.41

Ahaz, roi de Juda - Osée, dernier roi d'Israël

Nos partenaires