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Daniel 10.11-21
« Je t’aime » sont probablement les deux mots les plus doux de la langue française, soit qu’on les entende soit qu’on les prononce. Presque tout le monde a expérimenté un certain degré d’amour ou d’affection au moins une fois dans sa vie. C’est merveilleux mais relativement banal car très fréquent dans l’expérience humaine. Par contre, ce qui est totalement inhabituel c’est de s’entendre dire par un ange qu’on est « bien-aimé de Dieu » ; là ça décoiffe. En bien c’est exactement ce que le prophète Daniel a entendu dire de lui à deux reprises. Je continue de lire dans le chapitre 10 du livre de Daniel.
Alors, une main me toucha, elle me fit me redresser tout tremblant sur mes genoux et sur les paumes de mes mains. Puis il me dit : Daniel, homme bien-aimé de Dieu (Daniel 9.23), sois attentif aux paroles que je t’adresse, mets-toi debout où tu es, car j’ai été maintenant envoyé vers toi. Pendant qu’il prononçait ces mots, je me relevai, tout tremblant (Daniel 10.10-11 ; Autre).
Daniel est jugé digne de recevoir cette vision et de la communiquer à ses contemporains, mais le processus n’est pas de tout repos. En effet, il voit d’abord la gloire de Dieu au-dessus du fleuve Tigre, gloire qui le terrasse au point où il s’effondre. Mais l’aide de camp et porte-parole de l’Ange de l’Éternel, qui est probablement Gabriel, vient auprès de Daniel et le texte dit :
Une main me toucha, elle me fit me redresser tout tremblant sur mes genoux et sur les paumes de mes mains.
Maintenant donc, l’ange rassure Daniel en lui disant qu’il est « bien-aimé de Dieu », afin de l’encourager et de le préparer à écouter le message qui concerne la suite des temps. Puis l’ange l’exhorte à se lever afin d’entendre la prophétie. Daniel qui est d’abord face contre terre, puis à quatre pattes, se met enfin debout, mais il tremble comme une feuille, tellement la vision de la gloire de l’Éternel qu’il a vue au-dessus du fleuve l’a secoué ; décidément, être prophète de l’Éternel n’est pas une sinécure.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.