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Daniel 11.40 – 12.2
La recherche de la vérité n’a jamais été une préoccupation des potentats. Dans leurs chroniques, les rois d’Antan oublient assez systématiquement de consigner les épisodes de leur règne qui leur sont défavorables comme les défaites militaires par exemple. Quant aux historiens anciens, ils cherchent avant tout à plaire à leur maître qui soit paient leurs services soit tranchent leur tête, ce qui fait que leur façon de rapporter les événements est colorée en rose ou en noir selon ce qui plaît à leur employeur. Quand un épisode historique n’est relaté que par un seul auteur, on doit se demander s’il est vraiment digne de foi.
Par exemple, le chapitre onze de Daniel rapporte une quatrième guerre entre l’Égypte et la Syrie, mais le seul historien à mentionner cette campagne est Porphyre, un philosophe grec-syrien du 3e siècle de notre ère, et pour compliquer un peu plus le tableau, nous tenons cette information de Jérôme, un Père de l’Église. Il rapporte que dans la onzième et dernière année de son règne, Antiochus IV Épiphane (175-164) entreprit une nouvelle campagne contre ses neveux Ptolémée VI et VII, rois d’Égypte, avec des chariots, des cavaliers et une flotte considérable, dévastant tout sur son passage.
Oui, sauf qu’à cette époque, l’Égypte est sous le contrôle des Romains et il n’est pas possible de croire qu’ils auraient laissé Antiochus s’approcher de l’Égypte sans intervenir. Il semble donc que l’historien Porphyre a laissé son imagination gambader, et que la dite campagne militaire mentionnée dans le livre de Daniel n’a pas eu lieu en Égypte, mais c’est une prophétie qui s’accomplira à la fin des temps.
Je continue de lire dans le chapitre 11 de Daniel.
Au temps de la fin, le roi du midi se heurtera contre lui. Et le roi du septentrion fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires ; il s’avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera (Daniel 11.40 ; LSG).
Le roi du midi est une alliance de peuples au sud d’Israël. Le roi du septentrion est une confédération de nations au nord d’Israël. Les pronoms « lui et il » désignent l’Antichrist, le nouveau César de la troisième phase de l’empire romain. Vers la fin de la première moitié de la soixante-dixième septaine d’années de la prophétie de Daniel (ch. 9), c’est-à-dire à la fin des trois premières années de la Tribulation, des nations au nord et au sud d’Israël vont simultanément attaquer l’Antichrist, mais de façon indirecte en lançant une offensive coordonnée contre Israël avec qui ce Führer des derniers temps a établi une alliance (Daniel 9.27) garantissant sa sécurité.
Cet accord est en béton au point où non seulement Israël est totalement désarmé, mais l’Antichrist le considère comme une extension de son empire au Moyen-Orient. Estimant donc toute menace contre Israël comme un acte d’agression contre lui, l’Antichrist réagit rapidement, violemment, et envahit le Moyen-Orient par le nord.
La recherche de la vérité n’a jamais été une préoccupation des potentats. Dans leurs chroniques, les rois d’Antan oublient assez systématiquement de consigner les épisodes de leur règne qui leur sont défavorables comme les défaites militaires par exemple. Quant aux historiens anciens, ils cherchent avant tout à plaire à leur maître qui soit paient leurs services soit tranchent leur tête, ce qui fait que leur façon de rapporter les événements est colorée en rose ou en noir selon ce qui plaît à leur employeur. Quand un épisode historique n’est relaté que par un seul auteur, on doit se demander s’il est vraiment digne de foi.
Par exemple, le chapitre onze de Daniel rapporte une quatrième guerre entre l’Égypte et la Syrie, mais le seul historien à mentionner cette campagne est Porphyre, un philosophe grec-syrien du 3e siècle de notre ère, et pour compliquer un peu plus le tableau, nous tenons cette information de Jérôme, un Père de l’Église. Il rapporte que dans la onzième et dernière année de son règne, Antiochus IV Épiphane (175-164) entreprit une nouvelle campagne contre ses neveux Ptolémée VI et VII, rois d’Égypte, avec des chariots, des cavaliers et une flotte considérable, dévastant tout sur son passage.
Oui, sauf qu’à cette époque, l’Égypte est sous le contrôle des Romains et il n’est pas possible de croire qu’ils auraient laissé Antiochus s’approcher de l’Égypte sans intervenir. Il semble donc que l’historien Porphyre a laissé son imagination gambader, et que la dite campagne militaire mentionnée dans le livre de Daniel n’a pas eu lieu en Égypte, mais c’est une prophétie qui s’accomplira à la fin des temps.
Je continue de lire dans le chapitre 11 de Daniel.
Au temps de la fin, le roi du midi se heurtera contre lui. Et le roi du septentrion fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires ; il s’avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera (Daniel 11.40 ; LSG).
Le roi du midi est une alliance de peuples au sud d’Israël. Le roi du septentrion est une confédération de nations au nord d’Israël. Les pronoms « lui et il » désignent l’Antichrist, le nouveau César de la troisième phase de l’empire romain. Vers la fin de la première moitié de la soixante-dixième septaine d’années de la prophétie de Daniel (ch. 9), c’est-à-dire à la fin des trois premières années de la Tribulation, des nations au nord et au sud d’Israël vont simultanément attaquer l’Antichrist, mais de façon indirecte en lançant une offensive coordonnée contre Israël avec qui ce Führer des derniers temps a établi une alliance (Daniel 9.27) garantissant sa sécurité.
Cet accord est en béton au point où non seulement Israël est totalement désarmé, mais l’Antichrist le considère comme une extension de son empire au Moyen-Orient. Estimant donc toute menace contre Israël comme un acte d’agression contre lui, l’Antichrist réagit rapidement, violemment, et envahit le Moyen-Orient par le nord.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.