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Ecclésiaste 7.1 – 8.7
La vie d’un explorateur doit être passionnante et on pourrait penser que celui dont les moyens sont illimités, et qui a le privilège d’expérimenter absolument tout ce qui lui fait plaisir serait comblé, ivre de bonheur. Eh bien, non ! Dieu a béni Salomon plus que tout autre homme ce qui lui a permis d’étudier les sciences et les lois naturelles, la sagesse et la philosophie, le plaisir et le matérialisme, l’existentialisme, le fatalisme et la religion. Bien entendu, il cherche aussi à savoir si l’argent satisfait le cœur de l’homme. De tous les grands que ce monde a portés, il est incontestablement l’un des plus fortunés. Mais après toutes ses expérimentations, il constate que rien ne permet d’échapper aux misères propres à la condition humaine. Le dénominateur commun à toutes ses enquêtes est que « tout est dérisoire et ne vaut pas mieux que de courir après le vent ». Suite à ce constat désolant, Salomon recommande à l’homme de se contenter des quelques instants de bonheur que Dieu lui accorde ici et là et de les accepter avec reconnaissance.
Mon pèlerinage sur terre est une phase cruciale de mon existence éternelle parce que c’est ici-bas que je prépare mon avenir dans l’au-delà. Ma vie présente suscite donc des interrogations sérieuses comme : « Comment savoir ce qui est bon et bien pour l’homme ? » C’est ce que le Prédicateur va maintenant examiner dans le domaine de la moralité. Je commence à lire le chapitre 7 de l’Ecclésiaste.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.