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- Esaïe 26.12 – 28.6
Esaïe 26.12 – 28.6
L’histoire enseigne que les peuples qui sont sous une oppression étrangère essaient toujours de se libérer du joug qui pèse sur eux. Pendant la guerre de 39-45, la France est sous occupation allemande, une situation qui donne naissance à la Résistance.
Israël aussi a connu bien des envahisseurs, la Syrie, l’Égypte, l’Assyrie, Babylone, la Grèce, Rome et aujourd’hui son territoire est à portée de tir de ses voisins. Cet asservissement est la rétribution de son infidélité à Dieu, mais les nations qui l’ont attaqué ont usurpé le droit de l’Éternel, le seul souverain légitime d’Israël ; malheur à eux !, car c’est comme s’ils avaient touché la prunelle de l’œil de Dieu.
Nous sommes dans le second de trois discours d’Ésaïe qui vont des chapitres 24 à 27 et qui concernent le « Jour de l’Éternel » à la Fin des âges. En fait, c’est une période de temps très longue qui commence comme le jour hébreu, avec la tombée de la nuit, c’est-à-dire figurativement par les épaisses ténèbres du jugement de « La grande tribulation ». Puis cette obscurité opaque est suivie du matin radieux du règne de mille ans de Jésus sur terre appelé « Millénium ».
Le premier discours a contrasté le jugement de toute la terre avec la félicité des élus (Ésaïe 24.1-25.8) ; dans le second, on entend le cantique des rachetés qui célèbrent leur salut et qui culmine avec la résurrection des justes de l’Ancien Testament (Ésaïe 25.9-26.21).
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.