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- Exode 13.20 – 14.18
Exode 13.20 – 14.18
Confrontés à la mort, la plupart des gens sont prêts à tout et à n’importe quoi afin d’en retarder l’échéance. Je les comprends. Mais pour ceux qui possèdent l’espérance de la résurrection, cette existence terrestre a moins d’attirance. Joseph, un des 12 fils de Jacob, avait, juste avant sa mort, demandé à ce que sa dépouille soit emmenée lorsqu’Israël quitterait l’Égypte pour la Terre Promise. Sa vision du monde et son espérance reposaient sur les promesses que l’Éternel avait faites à Abraham, Isaac et Jacob. Tous ces hommes étaient extraordinaires. Non seulement ils étaient dotés d’un grand sens pratique dans leur vie de tous les jours, mais en même temps ils voyaient bien au-delà de leur quotidien. Leur horizon était l’éternité parce qu’ils avaient en vue une patrie céleste. Je cite un passage du Nouveau Testament :
C’est dans la foi que tous ces gens sont morts sans avoir reçu ce qui leur avait été promis. Mais ils l’ont vu et salué de loin, et ils ont reconnu qu’ils étaient eux-mêmes étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent clairement qu’ils recherchent une patrie (Hébreux 11.13-14).
Les valeurs de ces hommes de foi contrastent fortement avec celles de Monsieur tout le monde dont l’existence médiocre consiste à vivre quelques courts instants qui passent bien vite : bistrot, tiercé, sport, weekend, vacances, gueuleton, et un peu de sexe parce que ça tue le temps. Puis il va au fond d’un trou et c’est fini.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.