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31 août 2022

Exode 26.34 – 28.16

Quand j’étais enfant, nous rendions visite à nos grands-parents qui habitaient très loin. Le moment des retrouvailles était joyeux, mais celui du départ triste. Nous expérimentons tous la douleur des séparations, car elles font partie de la vie. La plus cruelle cependant, est celle qui existe entre Dieu et ses créatures. Dans le tabernacle juif, cette séparation était symbolisée par un rideau épais, mais magnifique qui divisait le Lieu saint du Lieu très saint dans lequel se trouvait le trône terrestre de l’Éternel. Comme je l’ai déjà dit, ce voile représentait le corps humain du Christ. Quand il mourut, il se fendit en deux. Je lis le passage de l’Évangile :

Jésus poussa de nouveau un grand cri et rendit l’esprit. Et voici qu’au même instant, le rideau du Temple se déchira en deux, de haut en bas ; la terre trembla, les rochers se fendirent (Matthieu 27.50-51).

À l’instant même où Jésus expira, ce voile s’est déchiré de lui-même de haut en bas, indiquant par là que tout être humain avait désormais accès auprès de Dieu sans passer par un prêtre. Je lis un autre texte :

Ainsi donc, nous avons une pleine liberté pour entrer dans le lieu très-saint, grâce au sang du sacrifice de Jésus. Il nous en a ouvert le chemin, un chemin nouveau et vivant à travers le rideau du sanctuaire, c’est-à-dire à travers son propre corps (Hébreux 6.19-20).

De la même manière qu’il n’existait qu’un seul voile pour accéder au tabernacle et au Lieu très saint, il n’y a qu’un seul chemin pour accéder à Dieu selon les paroles mêmes de Jésus que je cite :

Vraiment, je vous l’assure : je suis la porte par où passent les brebis. C’est moi qui suis la porte. Celui qui entre par moi sera sauvé : il pourra aller et venir librement, il trouvera de quoi se nourrir. Le chemin, c’est moi, parce que je suis la vérité et la vie. Personne ne va au Père sans passer par moi (Jean 10.7, 9 ; 14.6).

Contrairement à une idée fort répandue, toutes les religions ne mènent pas à Dieu, et la sincérité dans ce qu’on croit ou pratique ne suffit pas pour lui être agréable. Ces croyances sont de l’humanisme religieux.

Comme je l’ai déjà dit, le Lieu très saint ne contenait que le coffre de l’alliance fermé par un couvercle, et dans le Lieu saint se trouvaient la table à pains, le chandelier d’or et l’autel des parfums. Ce dernier objet de culte représente le Christ en tant qu’intercesseur, car c’est par son intermédiaire que s’élèvent à Dieu les prières des croyants. Je cite un texte :

Jésus est en mesure de sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, puisqu’il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur auprès de Dieu (Hébreux 7.25).

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

juin 02 2023

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