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Exode 3.12 – 4.25
Lorsque les noirs américains étaient esclaves, ils ont créé un genre musical fait de prières tirées des Écritures. C’était leur façon d’implorer la délivrance divine. Depuis, certains negro-spirituals sont devenus célèbres comme : let my people go ! Il reprend les paroles de Moïse au pharaon : laisse partir mon peuple ! C’est en effet lui que Dieu a choisi pour conduire les Hébreux dans le pays promis. Mais ce brave Moïse n’est pas très enthousiaste à cette idée, il a donc besoin de beaucoup d’encouragements. Je continue à lire dans le chapitre 3 de l’Exode :
Je serai avec toi, lui répondit Dieu. Et voici le signe auquel on reconnaîtra que c’est moi qui t’ai envoyé : quand tu auras fait sortir le peuple hors d’Égypte, vous m’adorerez sur cette montagne-ci. Moïse reprit : — J’irai donc trouver les Israélites et je leur dirai : « Le Dieu de vos ancêtres m’a envoyé vers vous ». Mais s’ils me demandent : « Quel est son nom ? » que leur répondrai-je ? (Exode 3.12-13).
Dieu promet d’épauler son serviteur et de prouver qui il est en conduisant son peuple au mont Sinaï. Mais Moïse se souvient de son cuisant échec, lorsqu’il s’était présenté une première fois pour aider les Hébreux. Il a peur de se faire à nouveau rabrouer. Mais comme dire à Dieu un non franc et massif n’est pas une bonne idée, il essaie de se montrer accommodant tout en traînant les pieds et finira par accepter la charge qui lui incombe. Cependant, une question valable se pose : Au nom de qui ce berger prétend-il prendre une autorité sur les Israélites pour les conduire hors d’Égypte ? Et comment feront-ils confiance à un Dieu inconnu, dont ils ignorent l’identité ? Car il faut bien dire que le nom de l’Éternel n’avait plus la résonance d’antan, à l’époque des patriarches.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.