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12 sept. 2022

Exode 39.6 – 39.38

La sincérité a été mise sur un piédestal et pour de bonnes raisons, vu que par nature, le commun des mortels est tordu et corrompu. Le problème est qu’on a étendu cette vertu au point d’en faire une condition suffisante pour tout. Ainsi, il est bien entendu que chacun peut s’approcher de Dieu, s’il y en a un, de la manière qu’il veut, pourvu qu’il soit sincère. Ça va peut-être pour l’une des 330 millions de divinités de l’Hindouisme ou même pour Allah, mais pas pour l’Éternel, le Créateur du ciel et de la terre.

Avoir le cœur droit est certes une condition nécessaire pour le rencontrer, mais c’est loin d’être suffisant. Preuve en est les règles précises et nombreuses qu’il fallait strictement respecter pour construire son sanctuaire, les meubles qui en faisaient partie et les vêtements de fonction des prêtres. Cette multitude de détails rapportée dans les derniers chapitres de l’Exode rend sa lecture fastidieuse pour ne pas dire franchement indigeste. Non seulement le texte décrit minutieusement les habits sacerdotaux que devaient porter les membres du clergé, mais une grande attention est également portée sur une myriade d’accessoires et de décorations à n’en plus finir : des chaînettes d’or tressées, les montures et les anneaux d’or, les agrafes, les clochettes ; toutes ces choses dont il a déjà été question et qui sont ici répétées une deuxième fois dans leurs moindres détails.

Il y a six paragraphes de descriptions méticuleuses qui se terminent tous par la même phrase, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse. Ceci pour bien indiquer que tout a été fait selon les règles de l’art, comme Dieu le voulait. Cette description est volontairement très lourde parce que ces habits avaient pour but de rendre présentables les prêtres dont le rôle était de servir d’intermédiaire entre le peuple et l’Éternel à qui ils devaient rendre un culte. Dieu enseignait ainsi à Israël et à toute l’humanité qu’on ne s’approche pas de lui n’importe comment. Il exige la dévotion et une profonde révérence de la part de ses créatures, ce qui se traduisait pour les Israélites par une multitude de contraintes auxquelles ils devaient se soumettre. Le Seigneur du ciel et de la terre veut être honoré et vénéré comme il se doit en tant que Maître de l’univers. Les Écritures appellent cette attitude humble et pieuse : La crainte de l’Éternel.

En tout, le grand-prêtre possédait huit vêtements dont 4 étaient comme ceux des autres prêtres, et 4 étaient différents, richement décorés afin de le distinguer des officiants ordinaires. Fait intéressant, lorsqu’une fois par an, pour le Jour du Grand Pardon, le grand-prêtre entrait dans le Lieu très saint, il ne mettait pas ses plus beaux habits. Il portait seulement ses vêtements de fin lin. Il préfigurait ainsi le Christ qui n’a pas paru sur terre dans la gloire, mais comme un simple être humain. Je lis un passage :

Lui qui, dès l’origine, était de condition divine, ne chercha pas à profiter de l’égalité avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, et il a pris la condition du serviteur. Il se rendit semblable aux hommes en tous points, et tout en lui montrait qu’il était bien un homme (Philippiens 2.6-7).

Jésus s’est présenté sur terre sans aucune majesté et a certainement été crucifié tout nu. Par contre, il était parfaitement juste ce qui est reflété par les habits de fin lin du grand-prêtre, un symbole de pureté.

Le texte du chapitre 39 poursuit la description détaillée de l’apparat sacerdotal avec les tuniques, les turbans, les tiares, les caleçons etc.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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