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- Ézéchiel 18.4 – 20.32
Ézéchiel 18.4 – 20.32
Ça fait bien et très intellectuel d’expliquer l’univers et notre présence sur terre avec la théorie de l’évolution, mais on oublie qu’elle a des conséquences morales et sociales. Si l’homme est vraiment le fruit du hasard, il ne vaut pas mieux que la fourmi ou la bactérie, et il n’y a donc pas de quoi s’émouvoir face aux épurages ethniques, aux massacres d’innocents ou à l’avortement. Cependant, selon la perspective biblique du monde, seul le Créateur a le droit de vie et de mort sur ses créatures car il est leur juge. Je continue de lire dans le chapitre 18 d’Ézéchiel.
Voici : toutes les vies m’appartiennent, celles des fils comme celles des pères sont à moi. Eh bien, c’est la personne qui pèche qui devra mourir (Ézéchiel 18.4).
Dieu ne fait pas de favoritisme car il met tout le monde sur le même pied d’égalité. Dans ce texte, il s’agit de la mort physique car la destinée éternelle n’est pas prise en compte.
A partir d’ici, Ézéchiel émet une série de suppositions qui s’étendent sur trois générations : le cas d’un père juste ; le cas de son fils injuste et enfin le cas du fils juste du fils injuste. Au moyen de l’exemple de ce père, son fils et son petit-fils, le prophète explique comment fonctionne la justice divine.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.