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Galates 5.2-6
Après la mort du pape Jean-Paul II, le haut du panier de ce bas monde s’est donné rendez-vous au Vatican pour honorer cet homme qui, j’en conviens, était droit et vertueux et d’une dimension sans commune mesure avec les politiciens qui gouvernent la planète. J’ai suivi ses obsèques avec beaucoup d’intérêt parce que la pompe, le faste, la musique sacrée et toute la liturgie me fascinent. À quelques jours d’intervalle, ce bon pape a reçu l’extrême-onction deux fois de suite, puis des milliers de gens ont défilé devant sa dépouille mortelle. Lors de la messe de funérailles, et devant tous les cardinaux habillés de rouge, le cercueil du défunt pape a été aspergé d’eau bénite et on a brûlé de l’encens autour de lui. Les officiants ont récité les prières des morts et chanté des hymnes funèbres. Finalement, tous les catholiques du monde entier ont été exhortés à prier pour que Jean Paul II soit accueilli dans le royaume des cieux. Bon, je suis prêt à reconnaître que ce cérémonial a une utilité très pratique. Il permet de bien marquer la transition de la vie à la mort et d’imprimer dans les esprits que la personne est morte pour de bon et qu’on ne la reverra plus. Ce travail de deuil aide à tourner la page et à terminer une histoire humaine. Le problème, et il y en a un de taille, est que beaucoup de gens se confient dans les rites et la liturgie, comme on le ferait d’une barque, pour les transporter dans l’au-delà et les faire entrer au paradis. C’est exactement l’erreur que font les Galates à qui l’apôtre Paul écrit pour exprimer sa façon de penser, c’est à dire sans mâcher ses mots et sans essayer d’arrondir les angles, car l’heure est grave.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.