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19 avril 2022

Genèse 21.3 – 22.4

Rabelais, un poète du 16e siècle, fait dire à Gargantua que Rire est le propre de l’homme. Sans doute puisque cette saine activité assume plusieurs fonctions dans la vie : l’embarras, la nervosité, la joie bien sûre, mais aussi le trop-plein émotionnel ou les deux à la fois. Lorsque Dieu avait annoncé à Abraham qu’il aurait un fils de Sara qui était stérile depuis toujours, dans son grand étonnement il avait ri de joie et s’était prosterné devant l’Éternel. D’ailleurs, Isaac signifie il a ri.

Cette naissance de l’enfant de la promesse est d’une importance capitale dans le livre de la Genèse, parce qu’Isaac est le grand-père des 12 patriarches d’où seront issues les 12 tribus d’Israël, 13 en réalité. Environ 2 000 ans plus tard, un autre enfant est né, le Christ, le Fils de Dieu et le sauveur du monde. Les naissances d’Isaac et de Jésus furent des occasions de célébration et de grande joie.

Lorsque les prophètes annonçaient la venue du Messie, ils conviaient leurs compatriotes à se réjouir et après la naissance du Christ, des rois mages sont venus célébrer sa venue en apportant des cadeaux somptueux. Isaac préfigurait le Christ. Tous deux furent obéissants à Dieu jusqu’à la mort. Jésus, comme chacun sait, est allé à la croix de son propre gré, tout en faisant la volonté de Dieu, son père. Isaac, alors qu’il était âgé de 33 ans, a accepté que son père l’offre en sacrifice à Dieu, alors qu’il aurait facilement pu se défendre.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

sept. 22 2023

Émission du jour | 2 Rois 1.1 – 2.24

Dieu enlève Elie au ciel ; Elisée lui succède

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