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Genèse 27 – 28.9
Les intrigues de cour constituent l’essentiel des occupations des mignons et courtisanes attachés aux souverains de tout bord de tous les temps. Certains disent même que c’est pareil au Vatican ; c’est dans la nature humaine que de comploter sournoisement pour arriver à ses fins. Les coups ainsi montés ont coûté la vie à bon nombre de rois, césars ou présidents. Les textes Sacrés qui présentent les faits tels qu’ils se sont déroulés racontent eux aussi des conspirations, des meurtres, et toutes sortes de tromperies.
Le chapitre 27 de la Genèse est l’histoire d’une machination entre Rébecca et Jacob dans le but d’obtenir pour ce dernier la bénédiction patriarcale traditionnellement réservée au premier-né, Ésaü dans ce cas. Les quatre membres de cette famille savent pourtant pertinemment que l’Éternel a déjà dit que l’aîné serait soumis au cadet. Mais ils agissent comme si Dieu était en voyage ou avait la mémoire courte. Donc, Rébecca et Jacob prennent les choses en main et montent un complot. Il est affligeant de constater qu’Isaac ne croyait pas à ce que Dieu avait prédit concernant Jacob, sinon il n’aurait pas écouté son ventre et essayé de faire reposer la promesse de l’Éternel à Abraham sur la tête d’Ésaü le chasseur de gibier. Ils font tous fi de la volonté de Dieu et suivent leur propre désir.
La préférence de Rébecca pour Jacob mentionnée précédemment est ici manifeste, tout comme celle d’Isaac pour Ésaü. Abraham et Sara ont eu un contentieux à cause d’Ismaël, le fils d’Abraham et d’Agar la servante de Sara. Ici, la même dynamique de couple se répète ; le conflit est dû aux jumeaux au sujet desquels les parents ne sont pas d’accord. Comme je l’ai déjà dit, la famille d’Isaac est divisée par le milieu ; deux coalitions s’affrontent. Grâce à l’aide de sa mère, Jacob va montrer toute sa fourberie afin de tromper son père et voler ce que Dieu voulait de toute façon lui donner. C’est une histoire bien pathétique.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.