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- Genèse 40.1 – 41.16
Genèse 40.1 – 41.16
On a dit le président des États-Unis Georges Bush très religieux. On peut affirmer avec certitude que c’est un homme moral au regard des valeurs judéo-chrétiennes traditionnelles et surtout si on le compare au précédent, Bill Clinton. Pour ce qui est de la réalité de sa foi, c’est moins évident parce qu’il se comporte comme un politicien ne voulant froisser personne. Alors, il mange à tous les râteliers. Il est en contact avec une vingtaine de conseillers spirituels tous azimuts et il fréquente des églises confessionnelles diverses. Dans les Écritures, un tel comportement religieux syncrétique est assimilé à l’idolâtrie. À l’opposé de Bush, l’histoire a été marquée par un certain nombre d’hommes d’une très grande envergure aussi bien politique que spirituelle.
Le livre de la Genèse décrit Joseph, un des fils de Jacob, comme l’un d’entre eux. D’ailleurs sous certains aspects, on peut le comparer à Jésus-Christ. Par exemple, les frères de Joseph complotèrent de le tuer tout comme les Juifs avec le Christ. Joseph fut vendu par ses demi-frères pour 20 pièces d’argent et Jésus par un de ses disciples pour trente. Quand ils furent livrés à leurs bourreaux, tous deux portaient une tunique de grand prix bien que pour des motifs différents ; à tous deux, on la leur arracha de force ; celle de Joseph fut tachée du sang d’un bouc et l’autre tirée au sort.
Joseph était haï par ses frères jaloux qui le condamnèrent et le vendirent à une caravane de Bédouins sans qu’il puisse se défendre. Le Christ, bien qu’innocent faisait l’objet de la haine des prêtres juifs jaloux de lui qui l’ont livré aux Romains ; il fut condamné par Ponce Pilate qui le savait pourtant innocent, mais qui voulait avant tout sauver la face et sa carrière politique. Bien qu’il croyait Joseph irrépréhensible, Potiphar l’a jeté en prison afin de garder sa respectabilité aux yeux de sa maisonnée et de Pharaon.
Joseph fut incarcéré en compagnie de coupables de droit commun ; l’un sera gracié et l’autre exécuté. Jésus fut crucifié entre deux malfaiteurs ; l’un d’eux, le bon larron, fut justifié par Jésus et alla au paradis le jour même. Joseph préserva le clan de Jacob, son père, de la famine. Jésus est le sauveur non seulement de la maison d’Israël, mais de toute l’humanité.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.