- Chemins de vie
- Émissions
- Genèse
- Genèse 42.1 – 42.38
Genèse 42.1 – 42.38
L’homme moderne se croit plus malin que ceux qui l’ont précédé, mais ce n’est qu’une illusion. Les penseurs de l’antiquité comprenaient la vie au moins aussi bien que nous. Il y a environ 2 500 ans, le poète dramatique grec Eschyle, créateur de la tragédie antique a écrit : Les voies de la pensée divine vont à leur but par des fourrés et des ombres épaisses, que nul regard ne saurait pénétrer. Un prophète de l’Ancien Testament dit à peu près la même chose ; je le cite :
Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et autant mes pensées sont élevées au-dessus des vôtres, dit l’Éternel (Ésaïe 55.9).
Dans le chapitre précédent, Juda, l’un des 12 fils de Jacob couche avec une prostituée qui n’est autre que sa belle-fille déguisée ; elle a un enfant de lui qui sera dans la lignée de Jésus-Christ. Joseph, qui à 17 ans est emmené esclave en Égypte, en devient le grand vizir, 13 années plus tard. Il épouse une femme du haut clergé idolâtre, dont il aura deux fils qui deviendront les deux tribus les plus puissantes du royaume d’Israël Nord. Les voies de Dieu me laissent pantois et admiratif.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.