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Hébreux 13.10-25
Quand quelqu’un fait la liste de son patrimoine, il inclut ce qu’il a en biens propres, comme une maison, une ou plusieurs voitures, un bateau, des meubles, un capital en banque, des actions et peut-être aussi des droits à ceci ou cela. La somme de ce qui lui appartient est matérielle ; elle peut être comptée et distribuée. Mais il existe aussi des biens moraux et spirituels qui sont attachés à la personne. Ils sont non transmissibles et on les emporte avec soi dans l’éternité. Par exemple, celui qui place sa foi et son espérance en Jésus reçoit la vie éternelle, ce qui veut dire qu’il a droit à une entrée gratuite dans le royaume des cieux. Et s’il a été fidèle au Seigneur sur terre, il devient aussi propriétaire de différents biens, et il reçoit diverses récompenses, mais il ne peut pas en faire profiter quelqu’un d’autre parce que ce sont des dons que Dieu lui accorde et qui font partie de son patrimoine spirituel personnel pour l’éternité. Or, l’ensemble des bénédictions d’un croyant authentique est appelé « autel » par l’auteur de l’épître aux Hébreux. Je continue de lire dans le chapitre treize.
Nous avons un autel, mais ceux qui servent dans le sanctuaire n’ont pas le droit de manger ce qui y est offert (Hébreux 13.10 ; Autre).
L’auteur compare l’Ancienne et la Nouvelle Alliance. Le cœur du rituel juif et de tout le judaïsme sont les sacrifices d’animaux qui, généralement, peuvent ensuite être mangés par les prêtres. Ici, « ceux qui servent dans le sanctuaire » représentent les Hébreux qui obéissent encore aux règles du système lévitique. Quant à « l’autel », Il représente la croix et ses conséquences, c’est à dire toutes les bénédictions que Jésus a obtenues pour ceux qui lui font confiance, comme le pardon des péchés, la possibilité de s’approcher de Dieu, le salut et les biens éternels. L’auteur précise ici que ceux qui obéissent aux rites de la loi de Moïse ne bénéficient pas des avantages que procure la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.