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Hébreux 9.4-14
Les Mormons possèdent des temples avec des pièces secrètes qu’ils considèrent sacrées et où seuls certains initiés ont accès. Cette religion à mystères s’inspire à la fois des religions à mystères du premier siècle et du Temple juif qui se trouve à Jérusalem et qui comporte un Lieu saint et un Lieu très saint qui sont séparés par un épais rideau. Lorsque les prêtres sont de service, ils peuvent se rendre dans le Lieu saint, mais seul le grand-prêtre a le droit et le devoir d’accéder au Lieu très saint et cela une seule fois par an.
Je continue maintenant de lire dans le chapitre neuf de l’épître aux Hébreux.
Là (dans le Lieu très saint) étaient placés un brûle-parfum en or et le coffre de l’alliance, entièrement plaqué d’or. Ce coffre contenait un vase d’or avec de la manne, le bâton d’Aaron qui avait fleuri et les tablettes de pierre sur lesquelles étaient gravées les paroles de l’alliance. Au-dessus du coffre, les chérubins glorieux couvraient le propitiatoire de l’ombre de leurs ailes. Mais ce n’est pas le moment de parler de chacun de ces objets en détail (Hébreux 9.4-5).
Ce coffre sacré contient un pot rempli d’environ quatre litres de manne, une sorte de gaufrette mielleuse avec laquelle l’Éternel a nourri Israël dans le désert ; puis il y a les deux tablettes sur lesquelles sont gravés les X commandements, et enfin le bâton d’Aaron. Ces trois objets représentent chacun un aspect de Jésus-Christ.
Le bâton d’Aaron était sec comme un coup de trique puis la vie est entrée en lui, et il a fleuri et même produit des amandes mûres. Cette renaissance soudaine prophétise la résurrection du Christ.
La manne tombait comme ça toute seule tous les matins six jours par semaine. Elle rappelle les deux multiplications miraculeuses des pains et poissons opérées par Jésus, qui sont racontées dans l’évangile selon Matthieu (14.19 ; 15.36). Cette manne préfigure aussi le pain du ciel à venir, c’est-à-dire le Christ lui-même qui descendit sur terre pour donner sa vie en sacrifice pour les pécheurs. Dans l’évangile selon Jean, on lit :
Le pain qui vient de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. – C’est moi qui suis le pain qui donne la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim, celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif (Jean 6.33, 35).
Tout comme les aliments permettent au corps de subsister, Jésus est le pain vivant qui satisfait les besoins les plus profonds de l’âme et donne la vie éternelle à ceux qui croient en lui.
Quant aux tables de la Loi, elles représentent les deux volets du ministère du Christ. Premièrement, au nom de tous les croyants de tous les temps, Jésus a parfaitement rempli toutes les exigences de la Loi, et en second lieu, il en a subi la malédiction en portant le châtiment réservé à ceux qui comme moi ont transgressé la Loi morale de Dieu. Dans son épître aux Galates, l’apôtre Paul écrit :
(En effet,) il est écrit : Maudit soit l’homme qui n’obéit pas continuellement à tout ce qui est écrit dans le livre de la Loi. – Le Christ nous a libérés de la malédiction que la Loi faisait peser sur nous en prenant la malédiction sur lui, à notre place (Galates 3.10, 13).
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.