- Chemins de vie
- Émissions
- Jean
- Jean 1.3-19
Jean 1.3-19
Quand les navettes spatiales de la NASA rentrent dans l’atmosphère, il se dégage une quantité de chaleur considérable. Le scientifique qui a conçu la carapace protectrice de ces fusées a dit un jour que le Dieu trinitaire a laissé ses empreintes digitales partout dans l’univers, parce qu’il est construit selon un modèle triade. Par exemple, nos vies sont modelées par le temps, l’espace et la matière. Pouvez-vous penser à une quatrième dimension ? Le temps lui-même se répartit entre le passé, présent et futur. L’espace est tridimensionnel avec la longueur, largeur et hauteur. Quant à la matière, on peut la réduire à trois composantes qui sont énergie, mouvement et phénomènes. Comment le modèle triade cadre-t-il avec l’incarnation ? Loin dans le temps de l’éternité passée était la Parole, le logos plus exactement. Elle entra pendant 33 ans dans le présent et l’espace humain en devenant un homme né dans la petite bourgade de Bethléhem, tellement insignifiante qu’elle n’est même pas mentionnée dans les possessions de la tribu de Juda. Comme Dieu est Esprit, la seconde personne de la Trinité a pris une enveloppe matérielle de chair et d’os afin de se montrer à nous. Dans le futur glorieux des croyants, ils connaîtront pleinement Dieu (1Corinthiens 13.12).
Je lis trois versets du premier chapitre de l’évangile selon Jean :
Au commencement était celui qui est la Parole de Dieu. Il était avec Dieu, il était lui-même Dieu. Celui qui est la Parole est devenu homme et il a vécu parmi nous. Nous avons contemplé sa gloire, la gloire du Fils unique envoyé par son Père : plénitude de grâce et de vérité ! Personne n’a jamais vu Dieu : Dieu, le Fils unique qui vit dans l’intimité du Père, nous l’a révélé (Jean 1.1, 14, 18).
Ces neuf déclarations en trois versets que j’ai déjà passées en revue peuvent être mises côte à côte de diverses manières. Par exemple, si je groupe la première phrase de chaque verset, j’obtiens :
- Au commencement était celui qui est la Parole de Dieu.
- Celui qui est la Parole est devenu homme.
- Personne n’a jamais vu Dieu.
C’est une façon de décrire l’incarnation et de réfléchir sur la profonde signification de ces petites phrases toutes simples que nous propose Jean. Le « logos » éternel est devenu homme afin que nous puissions connaître Dieu.
Maintenant, si on met côte à côte les deuxièmes affirmations de ces trois verset, on obtient :
- La Parole était avec Dieu.
- Elle a vécu parmi nous.
- Le Fils unique vit dans l’intimité du Père.
Ces trois propositions indépendantes courtes sont élémentaires, mais leur portée nous dépassent complètement. La Parole, le « logos » éternel, a quitté l’intimité du Père pour venir monter sa tente au milieu de nous. Et si on y croit vraiment, on en a le souffle coupé. Dieu lui-même, le Créateur du ciel et de la terre, est descendu de l’éternité pour naître à Bethléhem et apprendre le métier de charpentier à Nazareth avant de révéler la Personne divine pendant trois ans. Ensuite, il s’est livré afin d’être assassiné pour racheter une humanité perdue. Enfin, il a triomphé du tombeau et du mal en revenant à la vie. La résurrection pour la vie éternelle est également la destinée de tous ceux qui placent leur confiance en Jésus-Christ.
Le vocabulaire et les phrases de ce début de l’évangile selon Jean sont tellement simples qu’on peut les arranger dans des ordres différents pour éclairer notre esprit sur la profondeur de leur signification. Maintenant, je mets les trois dernières affirmations des trois versets 1, 14 et 18 côte à côte et j’obtiens : « La Parole était Dieu. Nous avons contemplé sa gloire, il nous a révélé le Père. » Prises dans n’importe quel ordre, ces déclarations affirment que Jésus est pleinement Dieu et qu’il a manifesté sa gloire et en particulier la grâce et la vérité.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.