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Jean 10.7-36
Dans les pays démocratiques, tous les politiciens qui aspirent à occuper un poste au sommet de l’état, essaient de convaincre le peuple qu’ils sont meilleurs que les autres. Chaque candidat promet la lune et jure par ses dieux que personne n’est aussi qualifié que lui pour diriger le pays. En réalité, la grande majorité de ces aspirants au pouvoir sont des loups déguisés, des despotes sous une forme ou sous une autre. Et s’il est vrai que le monde a connu quelques chefs capables et bienveillants, la seule personne qui saurait conduire l’humanité sur le droit chemin est le Bon Berger. Il se présente dans le chapitre 10 de l’évangile selon Jean où sous forme de parabole il explique son programme qui ne pourrait pas être plus simple : Les brebis le suivent parce qu’elles le connaissent et lui font confiance. Ceux qui écoutent Jésus comprennent très bien de quoi il parle au niveau de l’élevage proprement dit, mais ils n’en saisissent pas l’application spirituelle. Aveuglés par leur incrédulité, ils sont incapables de discerner en Jésus le Maître Bon Berger. Dans son évangile, Matthieu raconte la parabole du Semeur qui se termine par :
Que celui qui a des oreilles, qu’il entende ! (Matthieu 13.9).
Puis Jésus dit à ses disciples :
Vous avez reçu le privilège de connaître les secrets du royaume des cieux, eux ne l’ont pas reçu. Voici pourquoi je me sers de paraboles, pour leur parler : c’est que, bien qu’ils regardent, ils ne voient pas, et bien qu’ils écoutent, ils n’entendent pas et ne comprennent pas (Matthieu 13.11, 13).
Il ne suffit pas d’avoir des oreilles et des yeux pour voir, entendre et comprendre les paroles du Christ ou le message des Écritures. Il faut aussi que mon cœur soit ouvert à lui.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.