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23 févr. 2023

Jean 9.1-23

J’ai lu quelque part que dans une mine de charbon en Virginie de l’ouest il y a eu un jour un gros coup de grisou et toute une galerie fut plongée dans l’obscurité. Quand finalement les sauveteurs parvinrent sur les lieux du drame avec des lampes de pétrole, l’un des mineurs les entendit et demanda pourquoi ils n’éclairaient pas leurs torches. En fait, toute la galerie était bien illuminée, mais cet homme ne la voyait pas, car il avait été grièvement blessé au visage par l’explosion. Sa question a montré qu’il avait perdu la vue.

Lorsque l’ophtalmologue teste ma capacité de vision, je dois lire une succession de lettres bien éclairées. C’est mon aptitude à voir qui révèle l’état de mes yeux. Il existe un aveuglement spirituel qui est beaucoup plus grave que la cécité purement physique. Ceux qui ont le cœur endurci ne peuvent pas voir que Jésus est le seul qui puisse éclairer l’âme de l’homme avec la vérité. Dans le chapitre 9 de son évangile, Jean commence par nous raconter la guérison d’un aveugle de naissance, un incident que Jésus utilise comme tremplin pour faire un discours dans lequel il dit être « la lumière du monde ». Et qui, ayant vu le miracle qu’il vient d’accomplir, oserait le contredire ? Les scribes, les pharisiens et toute la racaille religieuse, bien sûr ! Alors que le Seigneur fait des prodiges devant leurs yeux, ils ne voient littéralement que du noir. Ils sont incapables de reconnaître que ce faiseur de miracles n’est autre que le Fils de Dieu, la seconde personne de la Trinité. Le problème de ces chefs religieux n’est pourtant pas un manque de matière grise ou de savoir, au contraire. Mais l’intelligence ou l’instruction ne sont guère utiles quand il s’agit de comprendre les vérités spirituelles.

En Grande-Bretagne et au début du 19 me siècle, plusieurs prédicateurs de renom attiraient les foules. L’un d’entre eux, un écossais, s’appelait Black. Membre du Parlement et chrétien engagé, il invita un collègue, M. Burke, un politicien connu pour ses dons d’orateur, à assister à une réunion d’évangélisation tenue par M. Black. Ce dernier fit ce jour-là une prédication superbe qui avait pour sujet « la majesté de Jésus-Christ révélé dans l’évangile ». Lorsque M. Burke donna ses impressions, il dit : « Quel orateur superbe, mais de quoi parlait-il au juste ? » Ce brillant orateur était resté de marbre, indifférent à la personne du Christ; il était à la fois sourd et aveugle aux réalités spirituelles.

Dans le chapitre 9 de l’évangile selon Jean, Jésus dit :

Je suis venu dans ce monde pour qu’un jugement ait lieu, pour que ceux qui ne voient pas voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles (Jean 9.39).

Le Seigneur ressemble au rocher qui au milieu de la rivière divise les flots. D’un côté vont ceux qui croient et de l’autre les incrédules. Devant lui, je suis forcé de prendre une décision : aller à droite ou à gauche. Ceux qui se reconnaissent spirituellement infirmes et moralement décadents cherchent en tâtonnant le Sauveur qu’ils ne voient pas. Mais ils ont le cœur ouvert à l’éclairage de sa parole et parviennent finalement à la foi authentique. Les religieux juifs enflés d’orgueil et suffisants croient voir dans le monde spirituel à cause de leur connaissance légaliste de la Loi. Voilà pourquoi, ils rejettent la lumière que Jésus apporte sur Dieu le Père.

La lumière a cette propriété inhérente d’éclairer et d’aveugler et le même principe opère dans les domaines spirituel et moral. L’enseignement des Écritures présente la personne de Jésus-Christ et le sacrifice qu’il a accompli sur la croix. Cette révélation, quand elle est comprise, produit l’un de deux effets contraires selon l’accueil qui lui est fait. Soit elle procure la vie éternelle, soit elle devient une sentence de condamnation. L’apôtre Paul écrit :

Je ne puis que remercier Dieu : il se sert de nous pour répandre en tout lieu, comme un parfum, la connaissance du Christ. Oui, nous sommes, pour Dieu, comme le parfum du Christ parmi ceux qui sont sur la voie du salut et parmi ceux qui sont sur la voie de la perdition. Pour les uns, c’est une odeur de mort qui les mène à la mort, pour les autres, c’est une odeur de vie qui les conduit à la vie (2Corinthiens 2.14-16).

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

juin 06 2023

Émission du jour | Actes 2.40 – 3.18

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