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- Jean 9.24 – 10.6
Jean 9.24 – 10.6
En gros, il existe deux sortes d’hallucinations maladives : une positive qui consiste à voir quelque chose qui n’existe pas et une négative qui est l’inverse. Dans ce deuxième cas, on ne voit pas un objet qui est pourtant bien présent. Il y a encore une troisième situation qui caractérise les personnes de mauvaise foi, qui refusent l’évidence et qu’on peut décrire en disant : « Il n’y a pas pire aveugle que celui qui refuse de voir ! » Dans cette catégorie de gens, on peut mettre presque tous les chefs religieux juifs de l’époque de Jésus. Ces vipères considèrent le Seigneur comme très dangereux, sous-entendu pour leur statut social, influence sur le peuple, compte en banque et tout ça. En conséquence, ils font tout ce qu’ils peuvent pour le contrer. Ils ont décidé depuis déjà longtemps et une fois pour toutes, qu’il n’est pas, qu’il ne peut pas être et ne sera pas le Messie, et que quiconque l’accepterait comme tel serait excommunié, c’est-à-dire viré de la synagogue avec perte et fracas. Seulement leur problème, et il est de taille, est que Jésus fait beaucoup de miracles et qu’ils sont impossibles à contester. Or, le Seigneur vient juste de guérir un aveugle de naissance. Ce dernier a été interrogé une première fois par des pharisiens très belliqueux qui refusent d’accepter la réalité de sa guérison sous prétexte qu’elle a eu lieu un jour de sabbat. Le miraculé quant à lui, ne se laisse pas intimider et sa démarche spirituelle évolue dans le bon sens. Pour l’instant, et d’après son expérience personnelle, il pense que Jésus est un guérisseur envoyé par Dieu et un prophète. Je continue à lire dans le chapitre 9 de l’évangile selon Jean.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.