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Job 30.1 – 31.34
La lecture des biographies de gens célèbres est quelquefois comme un film qui finit mal. Dans un premier temps, le personnage en question atteint les sommets de la notoriété et de la réussite financière ; il jouit d’un très grand prestige, il est porté aux nues par une foule d’admirateurs, et puis en un rien de temps tout s’effondre comme un château de carte. Pour une raison ou une autre, il tombe en disgrâce et dans les bas-fonds de l’indigence et du mépris. De ce nombre fait partie le pauvre Job. En réfléchissant sur son passé, il se rappelle le temps béni de sa prospérité, sa grandeur et le respect qu’il commandait. Mais depuis le jour où la main de l’Éternel s’est appesantie sur lui, une succession de malheurs l’a durement touché. Son état actuel est épouvantable, un contraste violent avec l’époque où Job était au faîte de la gloire. La misère noire de son présent est d’autant plus lourde à porter que sa condition antérieure était heureuse. Il est aux prises à de grandes souffrances à cause d’une maladie grave qui comme la teigne ronge ses chairs. Sa vie est désormais une longue agonie faite de gémissements sans fin. Dans le chapitre 30, les lamentations de Job expriment un profond désespoir. Le style saccadé reflète bien le tourment qui le déchire, la souffrance insupportable qui le ronge et les cris de détresse qu’il lance vers le ciel.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.