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Juges 10.1 – 11.38
Tout le monde souhaite qu’avec le temps ses circonstances ne vont pas rester statiques mais s’améliorer parce que plus de la même chose, ça devient vite gnangnan. Pourtant nul n’est à l’abri du pire, quand la situation change dans le mauvais sens et pique du nez. C’est ce qui se passe dans le livre des Juges. Plus on s’enfonce dans l’histoire et plus la situation générale du peuple de Dieu se dégrade. Le récit intéressant du chef Gédéon se termine de manière tragique. Bien qu’il soit cité dans le Nouveau Testament parmi les héros de la foi, il su tirer ses marrons du feu et profiter la victoire que l’Éternel lui a accordée sur les ennemis d’Israël pour semer les germes corrompus et empoisonnés de l’idolâtrie, de la volupté et de la richesse. C’est ainsi qu’est né Abimélek, l’un de ses 70 fils issus d’une de ses nombreuses femmes. Cet homme devint un tyran de la pire espèce comme le monde en a déjà connu beaucoup.
Le chapitre 10 du livre des Juges décrit les 7e et 8e chefs-juges dont les histoires sont très courtes, ce qui en dit long sur le peu d’influence positive qu’ils eurent sur la nation d’Israël. Comme je l’ai déjà dit, au fil du temps et au fur et à mesure qu’on avance dans le texte, le peuple de Dieu s’enfonce toujours davantage dans la corruption morale, politique et spirituelle. La nation a perdu la cohésion que lui donnait sa dévotion à l’Éternel et s’est engagée dans une spirale infernale descendante. La pratique du mal est toujours dynamique; elle augmente avec le temps. Je commence à lire le chapitre 10 du livre des Juges.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.