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Juges 11.39 – 14.9
De tous les organes que nous possédons, celui qui nous cause le plus de problèmes est la langue. C’est aussi ce qu’affirme autant l’Ancien que le Nouveau Testament. Je lis deux passages :
La langue est un feu ; c’est le monde de l’iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la géhenne (Jacques 3.6). Ne te presse pas d’ouvrir la bouche et ne te laisse pas entraîner par ton cœur à formuler hâtivement des promesses en présence de Dieu, car Dieu est au ciel, et toi tu es sur la terre. Que tes paroles soient donc peu nombreuses. En effet, de même que les rêves naissent de la multitude des occupations, de même un flot abondant de paroles engendre des propos inconsidérés. Si tu as fait un vœu à Dieu, accomplis-le sans tarder, car les insensés déplaisent à Dieu. Ce que tu as promis, tiens-le. Il vaut mieux ne pas faire de vœu qu’en faire et ne pas s’en acquitter (Ecclésiaste 5.1-4).
Le chef-juge Jephté est un personnage pittoresque et important dans l’histoire d’Israël. Malheureusement, il a été victime de sa langue en faisant un vœu stupide, une promesse à Dieu, qu’il a certes tenue, mais qui lui a coûté ce qu’il avait de plus cher. Né bâtard, Jephté n’a jamais eu de descendance car sa fille unique ne s’est jamais mariée. Or à cette époque, c’est une catastrophe que de disparaître sans laisser de traces, sans héritiers. Ce chef juge est très différent des précédents qui avaient des gosses, en veux-tu en voilà. Je finis de lire le chapitre 11 du livre des Juges.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.