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- Lévitique 10.4 – 11.3
Lévitique 10.4 – 11.3
Il n’est pas rare qu’une fête où règne joie et bonne humeur tourne soudainement court. En fait ça arrive souvent avec quelqu’un qui a le vin méchant et un verre dans le nez. Un rien et il voit rouge. C’est souvent ce genre d’individu qui sabote les bons moments en famille ou entre amis. C’est un peu ce qui est arrivé après qu’Aaron ait pris ses fonctions de grand-prêtre à la fin de son investiture. Tout s’était bien passé quand les deux fils aînés d’Aaron, ayant apparemment un peu trop bu, ont eu une très mauvaise idée et pris une initiative tellement fâcheuse qu’elle leur a coûté la vie. Je continue à lire dans le chapitre 10 du Lévitique.
Moïse appela (Michaël et Eltsaphân), les fils (d’Ouzziel) de l’oncle d’Aaron. Il leur dit : — Venez, emportez de devant le sanctuaire, à l’extérieur du camp, ces hommes de votre parenté. Ils s’approchèrent et les emportèrent dans leurs tuniques à l’extérieur du camp, comme Moïse le leur avait ordonné (Lévitique 10.4-5).
Ce sont les cousins des victimes qui jouent les croque-morts et sont chargés de la tâche funeste d’évacuer les corps. Les tuniques sacerdotales que portent les deux coupables ont été consacrées. Mais maintenant qu’elles sont entrées en contact avec un cadavre, elles sont rituellement impures et ne pourront donc pas être transmises à d’autres prêtres; elles seront donc brûlées. Il ne fait guère de doute que la nouvelle de ce jugement exemplaire s’est répandue dans le camp d’Israël comme une traînée de poudre et a jeté la consternation parmi le peuple. Cet événement aussi tragique soit-il, est très pédagogique. Il enseigne que la sainteté de Dieu n’est pas une plaisanterie et qu’il faut la considérer avec le plus grand sérieux. Le prophète Amos, parlant au nom de l’Éternel sur Israël, écrit :
Je vous ai choisis, et vous seuls, de toutes les familles de la terre, aussi vous châtierai-je pour toutes vos transgressions (Amos 3.2).
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.