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- Lévitique 17.15 – 18.16
Lévitique 17.15 – 18.16
Un soir, un gentleman rentrait chez lui, fatigué par son habituelle promenade à cheval. Il s’allongea pour se reposer. Le temps peu clément lui avait provoqué une petite toux. Le lendemain matin, il était agité et avait de la fièvre. Simple refroidissement. Suivant les habitudes de l’époque, un domestique fut appelé pour saigner le patient. Son état empirant, on appela le docteur. Celui-ci fit une nouvelle saignée. La perte de tant de sang épuisa le malade pour de bon. Et c’est ainsi que mourut George Washington, le premier président des États-Unis. L’ironie de l’histoire est qu’à côté de ce patriote, héros politique et militaire en train de mourir, sur sa table de nuit, se trouvait un livre usé qui contient ces mots : « La vie de toute créature est dans le sang ». L’homme qui avait pourtant dit : « Il est impossible de bien gouverner le monde sans Dieu et sans Bible », mourut tout près des paroles qui auraient pu le sauver, si on les avait prises au sérieux. C’est dans le chapitre 17 du Lévitique qu’on trouve l’affirmation : « La vie de toute créature est dans le sang » (Lévitique 17.14). Pour avoir ignoré ce principe, dans les siècles passés, un grand nombre de personnes sont mortes parce qu’on a pratiqué sur elles des saignées pour un oui ou pour un non. Le rapport étroit entre le sang et les fonctions vitales est maintenant scientifiquement bien établi. On a aussi découvert que chaque individu a un sang spécifique et unique, et c’est toujours le même que le corps fabrique tout au long de la vie; il se refait perpétuellement semblable à lui-même.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.