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13 oct. 2022

Lévitique 2.13 – 3.7

J’aime bien faire mon pain. En fait c’est simple: on prend de la farine, un peu de beurre ou d’huile, de l’eau ou de la bière, un peu de sucre avec de la levure et une pincée de sel. Pareillement, dans la loi de Moïse, l’Eternel donne les recettes des galettes végétales qu’il désire qu’on lui offre. La majeure partie revient aux prêtres qui peuvent les manger, à condition que ce soit à l’intérieur de l’enceinte du temple; ils n’ont pas le droit de les emmener chez eux. Quant à la petite part qui revient à Dieu, si elle est brûlée sur l’autel, il ne veut ni levain ni miel mais il faut y ajouter un peu d’encens.

Le rituel qui régit toutes les facettes de la vie des Israélites, est très pesant, mais ces innombrables prescriptions sont des moyens pédagogiques par lesquels, l’Éternel enseigne à son peuple qu’un abîme les sépare. Il veut amener les Israélites à réaliser leur culpabilité devant Lui, à se repentir et à saisir la planche de salut qu’Il leur propose, d’abord en obéissant de cœur aux règles de la loi, et ensuite en recevant leur Messie quand il viendra. Aujourd’hui, aucun rite n’est nécessaire pour venir à Dieu parce qu’ils ont tous été accomplis par le Seigneur Jésus. La seule exigence est de lui faire confiance, de croire en lui et en lui seul ainsi qu’à l’efficacité de l’œuvre qu’il a réalisée sur la croix. C’est par le Christ et uniquement par lui que Dieu offre gratuitement la vie éternelle à tout être humain.

Je disais donc que dans le livre du Lévitique, Dieu donne les recettes pour confectionner les offrandes végétales consumées par le feu. Pour la fête de la Pentecôte, les Israélites devaient faire une offrande végétale à l’Eternel en signe de gratitude pour ses bienfaits. Ces galettes étaient cuites avec les fruits des premières récoltes et contenaient du levain. Par contre, elles ne pouvaient pas être brûlées sur l’autel. Quand je dis que ces règles sont compliquées, lourdes, encombrantes et pénibles, je ne plaisante pas. Je continue maintenant à lire dans le second chapitre du Lévitique avec la suite des recettes.

On salera toute offrande qu’on apportera. On n’omettra jamais de mettre du sel, qui représente l’alliance conclue par ton Dieu (Lévitique 2.13).

Contrairement au levain, qui par son action altère les autres ingrédients, le sel a un effet conservateur et empêche la corruption de s’établir. Le sel relève aussi le goût des aliments et dans ce sens, il représente quelque chose de substantiel et de sérieux. À cette époque, on partageait le sel avec l’hôte que l’on recevait : il symbolise le lien solide qui désormais les unit. Pour cette raison, de toute antiquité, en Orient, et aujourd’hui encore chez les Arabes, le sel est employé dans les cérémonies qui accompagnent la conclusion d’une alliance. L’expression « alliance de sel (Nombres 18.19; 2 Chroniques 13.5; comparer Marc 9.50). » signifie qu’elle est inviolable et est comme le sel, qui est pratiquement indestructible car c’est un produit de composition chimique très stable.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

sept. 28 2023

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