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15 nov. 2022

Lévitique 23.12 – 23.25

Il y a des groupes ethniques qui semblent avoir davantage de talent que d’autres pour certaines tâches, occupations ou pour certains sports. Les Allemands sont peut-être les plus doués pour tout ce qui est mécanique, les Ethiopiens et les Kéniens, suivis des Marocains sont difficiles à battre à la course de fond. Les Français ont inventé la guillotine et la langue de bois mais les nazis ont coupé davantage de têtes que la Révolution et pour ce qui est de la langue de bois, on fait encore mieux que les politiciens français. S’il est une activité où les Israélites étaient particulièrement doués, c’est faire la fête sans aucun écart de conduite, et pour cause, c’est l’Eternel qui leur a enseigné comment se réjouir. Le chapitre 23 du livre du Lévitique traite plusieurs des nombreuses fêtes qui ponctuent la vie de la nation d’Israël. Celles-ci ont pratiquement toutes une dimension prophétique. La Pâque juive et la fête des pains sans levain qui la suivait formaient un ensemble qui durait du 14ème jour au soir du premier mois de l’année religieuse (Abid ou Nisan) au 21ème jour de ce même mois. Cela fait donc 7 jours entiers étalés sur 8 jours parce que le jour juif commence au coucher du soleil et pas le matin comme pour nous. Le 15ème et 21ème jour étaient assimilés à des sabbats, donc à respecter impérativement. Le 16ème jour était la célébration des Premiers Fruits de la nouvelle récolte, une fête au milieu d’une fête. En signe de reconnaissance pour les bénédictions divines sur la moisson qui s’annonce et pour l’orge qui vient tout juste d’être engrangé, le peuple d’Israël apportait une gerbe de cette première récolte céréalière au grand-prêtre. Celui-ci faisait alors un geste rituel de présentation devant l’Éternel. La valeur prophétique de cette fête des Premiers Fruits est importante au vu de l’enseignement du Nouveau Testament car cette fête annonce la résurrection de Jésus-Christ, ce que confirme l’apôtre Paul que je cite :

Le Christ est bien revenu à la vie et, comme les premiers fruits de la moisson, il annonce la résurrection des morts. Mais cette résurrection s’effectue selon un ordre bien déterminé : le Christ est ressuscité en premier lieu, comme le premier fruit de la moisson ; ensuite, au moment où il viendra, ceux qui lui appartiennent ressusciteront à leur tour (1Corinthiens 15.20, 23).

Comme je l’ai dit, la fête des Premiers Fruits prophétise la résurrection du Christ, mais ce que je n’ai pas encore dit est qu’elle le fait de deux manières différentes. Premièrement donc, Jésus est le Premier Fruit, pour ainsi dire, et les prémices de la résurrection du peuple de Dieu, autant de l’Ancienne Alliance que de la Nouvelle, et donc de la mienne, et j’espère de la vôtre. La résurrection du Seigneur est la garantie de la vie éternelle pour tous ceux qui Lui font confiance. D’autre part et deuxièmement, Jésus a été mis à mort un vendredi qui était le 14ème jour du premier mois de l’année religieuse, quelques heures avant que ne débute la Pâque juive. Le lendemain, le samedi, était le premier jour de la fête des pains sans levain. Le surlendemain, un dimanche Jésus est ressuscité et le hasard de Dieu l’a fait tomber le jour de la fête des Premiers fruits. Ça semble compliqué mais ça ne l’est pas vraiment. Ce que j’essaie de dire est que la fête des Premiers Fruits prophétisait la résurrection du Seigneur deux fois : la première fois dans son principe, et la seconde dans l’événement lui-même car Dieu s’est arrangé pour que coïncident la fête juive des Premiers Fruits et la résurrection de son Fils.

Après que la gerbe des premiers épis d’orge, des bons grains mûrs et bien ronds, ait été offerte à l’Éternel, ont lieu les autres récoltes de céréales, froment, blé etc.. Ces moissons ont aussi une signification prophétique car elles préfigurent l’ensemble des croyants de tous les temps, qui à la fin du monde seront rassemblés, comme une immense gerbe, par les anges dans le grenier de l’Éternel, c’est à dire le royaume des cieux comme l’explique Jésus quand il parle de la fin du monde. Je lis un passage :            Il enverra ses anges rassembler, au son des trompettes éclatantes, ses élus des quatre coins du monde, d’un bout à l’autre de l’univers (Matthieu 24.31).

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

déc. 08 2023

Émission du jour | 1 Chroniques 16.23 – 17.15

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