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18 oct. 2022

Lévitique 6.17-23 + 5.1-13

Faut pardonner ! C’est facile à dire mais le faire est très difficile. Pourtant, si je ne pardonne pas à celui qui m’a fait du mal, non seulement je me détruis à petit feu mais Dieu ne me pardonnera pas non plus mes offenses contre lui (Matthieu 6.15; 11.26). L’Eternel est un Dieu miséricordieux, voilà pourquoi, dans le chapitre 4 du Lévitique, on a plusieurs fois l’expression : « Il lui sera pardonné ». Dans le Nouveau Testament, bien des passages affirment d’une manière ou d’une autre, mais toujours catégoriquement, que c’est par Jésus seulement que je peux obtenir le pardon de mes péchés et la vie éternelle. J’en cite deux :

C’est en Jésus-Christ seul que se trouve le salut. Dans le monde entier, Dieu n’a jamais donné le nom d’aucun autre homme par lequel nous devions être sauvés. En Christ, parce qu’il s’est offert en sacrifice, nous avons été délivrés et nous avons reçu le pardon de nos fautes. Dieu a ainsi manifesté sa grâce dans toute sa richesse (Actes 4.12 ; Éphésiens 1.7).

La raison pour laquelle le Dieu infiniment juste peut effacer notre ardoise en Jésus-Christ est que d’une part, lui seul est parfaitement saint et sans aucune tache, et d’autre part, lui seul a porté et expié tous les péchés de l’humanité depuis la rébellion initiale de nos premiers parents. L’apôtre Paul écrit : Dieu était en Christ, réconciliant le genre humain avec lui-même, en ne leur attribuant pas leurs offenses (2 Corinthiens 5.19). Certes, cela est quelque peu mystérieux mais c’est l’enseignement du Nouveau Testament. Non seulement la vie éternelle ne se trouve qu’en la personne du Christ, mais c’est aussi par lui que se fera le jugement de toute la terre et de tout homme. Dans le livre des Actes écrit par Luc, on lit :

Aujourd’hui, Dieu annonce à tous, et partout, que les hommes doivent se repentir, car Il a fixé un jour où Il jugera le monde entier en toute justice, par un homme qu’Il a désigné pour cela, ce dont Il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant d’entre les morts (Actes 17.30-31).

Quand l’apôtre Paul a prêché cette vérité, annoncé cette nouvelle en plein centre d’Athènes, les citoyens philosophes se sont moqués de lui. Bien sûr, chacun est libre de lui rire au nez, mais : « Rira bien qui rira le dernier » !

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 04 2023

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Ahaz, roi de Juda - Osée, dernier roi d'Israël

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