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- Luc 12.10 – 13.9
Luc 12.10 – 13.9
Même si je ne le réussis pas à tous les coups, j’aime bien faire du pain. Or, je trouve extraordinaire de voir la pâte gonfler toute seule comme ça, à condition bien sûr de ne pas oublier d’y ajouter du levain. Qu’il soit en cube ou en poudre, ce produit chimique s’étend à toute la pâte et agit sur elle. Jésus qui enseignait en utilisant des images fortes compare l’enseignement et le comportement hypocrite des pharisiens et des scribes à un ferment qui pénètre partout et qui étend son influence corruptrice à tout le peuple juif du premier siècle. C’est aussi ce qui explique pourquoi même la plupart des petites gens de l’époque ont rejeté Jésus et le message du royaume de Dieu. Non seulement ça mais ils ont pris résolument parti contre lui, au point de crier « Crucifie, crucifie (Jean 19.6) ! » devant Ponce Pilate. Je continue à lire dans le chapitre 12 de l’évangile selon Luc.
Si quelqu’un dit du mal du Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais pour celui qui aura blasphémé contre l’Esprit Saint il n’y aura pas de pardon. Quand on vous traînera dans les synagogues devant les dirigeants et les autorités, ne vous inquiétez pas au sujet de ce que vous aurez à dire pour votre défense, ni de la manière dont vous la présenterez. Car le Saint-Esprit vous enseignera à l’instant même ce que vous devrez dire (Luc 12.10-12).
Ceux qui rejettent le Christ en étant mal informé ou sans trop savoir ni pourquoi ni comment, qui le maudissent même, ont toujours la possibilité de se rétracter. C’est le cas des demi-frères de Jésus et de Saul de Tarse qui est devenu l’apôtre Paul. Mais ceux qui persistent à renier le Christ en toute connaissance de cause, sont coupables d’un péché qui ne peut pas être pardonné parce qu’ils rejettent le seul moyen de salut offert par Dieu. Les pharisiens, eux ont mis de l’huile sur le feu qui va les consumer en attribuant au diable la puissance de Jésus qui chasse les démons. Or, c’était l’Esprit Saint qui délivrait les démoniaques par Jésus. Par cette accusation perverse et sournoise, les pharisiens et les scribes enseignants se rendent coupables de la faute la plus grave qui soit et pour laquelle il n’y a pas d’expiation. Par contre, Jésus promet l’aide surnaturelle du Saint Esprit à ceux qui seront jugés et condamnés à cause de leur foi en lui et de leur témoignage pour lui.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.